La dernière enquête du chevalier Dupin de Fabrice Bourland

Quatrième de couverture

Malgré les certitudes du préfet de la police parisienne et des autorités, la fin tragique de Gérard de Nerval laisse planer bien des doutes. Retrouvé pendu aux barreaux d’une grille dans la sordide rue de la Vieille-Lanterne, le poète français s’est-il suicidé dans un moment de folie ou a-t-il été assassiné ? Sollicités par un proche de la victime, le chevalier Charles Auguste Dupin et son ami américain enquêtent sur les circonstances de cette mort suspecte. Une momie égyptiene, une secte d’illuminés du XVIIIe siècle, un daguerréotype, un corbeau solitaire… Quelques indices suffiront à l’esprit acéré du célèbre détective pour les conduire sur le chemin d’une vérité étonnante, qui changera à tout jamais le cours de leur existence. Entre jeu littéraire et jeu de l’esprit, Fabrice Bourland fait revivre, en hommage à Edgar Allan Poe, la figure légendaire du chevalier Dupin.

Première page

Avant-propos de l’éditeur

En plus d’être un écrivain à l’oeuvre importante, un lecteur infatigable et un lettré follement épris de l’histoire littéraire – la grande comme la petite -, Andrew Singleton fut égalent un collectionneur obstiné, prêt à tous les sacrifices pour mettre la main sur un texte oublié, ou prétendument perdu, d’un de ses auteurs fétihes.

La bibliothèque du cottage où il vécut en ermite à la fin de sa vie, en Nouvelle-Écosse, comptait près de quinze mille ouvrages, parmi lesquels plusieurs centaines de manuscrits originaux et des exemplaires uniques de traités d’occultisme que Singleton conservait jalousement. Nul doute que le texte que boici, s’il en avait fait partie, eût constitué l’un des joyaux de sa collection !

Mais il n’était pas rangé sur les étagères de sa biblothèque, pour la simple et bonne raison que c’est dans la malle d’un grenier, à Northampton, qu’il fut retrouvé.

Mon avis

C’est dans cette malle que furent découvert les deux manuscrits des premières enquêtes de Andrew Singleton et de James Trelawney : Le Fantôme de Baker Street et Les Portes du sommeil. J’ai lu le premier et franchement, c’était plutôt bien. J’ai découvert deux enquêteurs de l’étrange (fantômes…), auxquels on peut adhérer ou non, et surtout appris plein de détails sur Sherlock Holmes et Watson. Ce livre était marqué par une connaisance littéraire impressionante que l’on retrouve ici dans ce manuscrit « traduit de l’américain par Charles Beau de l’Ers » (l’auteur a aussi beaucoup d’humour). Il arrive à mêler Gérard de Nerval, Edgar Poe et Dupin (héros de trois nouvelles de Poe dont Double assassinat dans la rue Morgue) et apporte un éclairage singulier sur la mort suspecte de Gérard de Nerval.

Après cette lecture, vous voudrez lire tout Poe et tout Gérard de Nerval. De beaux moments en perspective !

D’autres avis

Celui de Clarabel, de Doriane

Un entretien avec l’auteur sur le blog de Pierre Maury.

Références

La dernière enquête du chevalier Dupin de Fabrice BOURLAND (10/18 – collection « Grands détectives », 2009)


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