Quatrième de couverture
Porté par l’écriture exquise de Jennifer Johnston, un roman aussi poignant que délicat sur les liens familiaux, l’amour et le temps qui passe. Une histoire bouleversante, parsemée de subtiles références shakespeariennes, par une des plus brillantes romancières irlandais.
Lorsque, après un terrible accident de voiture, Henry, la cinquantaine, se réveille sur son lit d’hôpital, il ne peut se rappeler ce qui l’a conduit là. Très mal en point, il a du mal à situer ceux qui défilent à son chevet : est-il encore marié à cette femme très autoritaire ? N’était-il pas fâché avec sa fille ? Son fils lui cacherait-il quelque chose ? Son frère serait-il revenu du Canada ? Que devient sa mère, artiste excentrique et déboussolée ? Et qui est Sebastien, ce très bel homme qui le veille nuit et jour ?
Au fur et à mesure que son corps se répare, ses souvenirs reviennent, d’insécurité, d’urgence, qui ont fait tant tot aux siens.
Il faudra encore un peu de temps, un évènement dramatique et la magie d’un soir de Noël pour que Henry parvienne enfin à renouer les liens distendus avec sa famille…
Mon avis
J’adore Jennifer Johnston donc quand un de ses romans sort, j’ai tendance à me précipiter. Jennifer Johnston c’est des histoires de famille, en Irlande, toujours de gens un peu perdus, qui se retrouvent à la fin du livre. Jennifer Johnston c’est aussi une écriture qui emporte. Elle est toujours simple mais par un je-ne-sais-quoi elle vous apporte des petites étoiles dans les yeux. On n’est pas triste en lisant un roman de cette auteure même si l’histoire est triste. Si vous n’avez pas encore découvert ses livres, n’hésitez pas mais par contre pas avec ce livre.
Ici, à mon avis, ce n’est pas un de ses meilleurs opus. Elle avait une histoire de base très intéressante, même si déjà traitée ailleurs. J. Johnston s’est surtout intéressée à la reconstruction de la cellule familiale autour du malade, quitte à laisser des points intéressants dans l’ombre. L’impression que j’ai eu c’est qu’elle n’était pas allée chercher assez loin ; les faits du passé sont un peu vite oubliés (c’est ce qui à mon avis donne l’impression d’excentricité du livre), la fin est un peu brutale … Pour ce qui est de l’écriture, c’est toujours bien (c’est ce qui m’a permis de lire le livre jusqu’au bout) mais je mets un bémol : tous les « mon chéri », « ma chère », « ma belle » … a toutes les sauces c’est très très lourd. On ne comprend pas pourquoi ils se donnent tous ces petits noms. Je ne sais pas si en anglais cela donne mieux. Cela rend les dialogues assez difficiles à suivre.
En conclusion, un roman plutôt pas mal mais je n’en garderai pas un souvenir au delà de deux semaines. Il me reste deux Jennifer Johnston dans ma PAL, mais des anciens : ce sera sûrement mieux …
Références
Un Noël en blanc de Jennifer Johnston – traduit de l’anglais (Irlande) par Anne Damour (Belfond, 2009)
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