Avec ce premier tome de la série des Brooklyn Wainwright, j’ai découvert de quoi patienter entre les différents Isabel Dalhousie. Rien que cela ! J’ai beaucoup ri grâce à l’humour de l’auteur.
Brooklyn Wainwright est restauratrice de livres en Californie. Elle vient de se mettre à son compte après avoir pris son indépendance vis-à-vis de son mentor Abraham Karastovsky. Elle est partie fâchée alors qu’il lui apprenait le métier depuis ses huit ans. Brooklyn est issue d’une famille de hippies, reconvertie dans l’activité vinicole, activité très lucrative, au sein d’une communauté dans laquelle vivent toujours ses parents et ses frères (pas ses sœurs par contre). Ils forment tous une famille très attachante. La mère est zen mais perd son sang froid quand il s’agit de protéger sa fille. Par exemple, elle n’hésite pas se dénoncer à la police pour un crime qu’elle n’a pas commis, à frapper des intrus à grands coups de pizza. Le père est plus absent de ce roman et je ne saurais donc en faire un portrait particulier. Pour les frères de Brooklyn, idem mais j’ai retenu un détail qui m’a fait rigolé. Ils l’appellent Bronx au lieu de Brooklyn. Brooklyn en cas de coup dur peut aussi compter sur ses deux voisines lesbiennes et sur sa meilleure amie Robin.
Dans cette aventure, elle va en avoir besoin. Enfin une occasion de se réconcilier avec Abraham arrive. En plus désirée par lui puisqu’il l’a invité à l’inauguration, à la Covington Library, d’une exposition de livres qu’il a restaurés. Quand elle arrive là-bas avec Robin, elle se réconcilie de suite avec Abraham qui en profite pour lui présenter une possible future cliente, Doris Bondurant. Cette soirée est aussi l’occasion de revoir Minka, sa pire ennemie (elle a essayé de l’assassiner pour lui piquer son petit-ami), aussi restauratrice de livres ; son ex petit ami Ian, directeur de la Covington Library ; Enrico Baldacchio, le pire ennemi d’Abraham, lui aussi restaurateur de livres. Brooklyn fait aussi la connaissance de Mr. et Mrs. Winslow, propriétaires des livres présentés dans l’exposition, ainsi que de leur fille Meredith. Elle retrouve même ses parents qui s’occupent de fournir le vin pour la soirée.
La soirée est gâchée par la découverte du cadavre de Abraham, dans son atelier, près du Faust, pièce maîtresse de l’exposition. Plus exactement, Brooklyn le trouve en train d’agoniser. Ses derniers mots seront « Remember the devil ». À ce moment-là arrive précisément Derek Stone, chef de la sécurité de la Covington Library. Il va la soupçonner quelques temps de meurtres mais se ravisera pour enfin aider Brooklyn a trouvé le meurtrier.
Dis comme cela, le roman donne l’impression d’être un vrai roman policier alors qu’en réalité, il s’agit plutôt d’un roman léger, avec des personnages sympathiques, prenant comme prétexte une histoire policière. Ce qui m’a fait beaucoup rire c’est le comportement très femme active de Brooklyn. Elle admire les muscles d’un homme qui va peut être la tuer, s’imagine ses potentiels suspects dans une jolie combinaison orange, lance des répliques cinglantes à Minka … tout cela entre deux cuissons de pizzas au micro-onde. L’enquête et son chagrin ne semble pas être dans ses priorités alors qu’en fait si. Cela ne se voit pas car elle est très second degré. C’est un peu une Bridget Jones améliorée.
J’ai déjà commandé le deuxième tome de cette série car je voudrais savoir si Brooklyn et Derek vont se déclarer.
Références
Homicide in Hardcover de Kate CARLISLE (Obsidian, 2009)
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