Quatrième de couverture
On a dû insister pour qu’Émile se mette à courir. Mais quand il commence, il ne s arrête plus d’accélérer. Voici l’homme qui va courir le plus vite sur la Terre.
Mon avis
Je suis sûre que vous avez entendu parler cent mille fois de ce livre mais il était toujours dans ma PAL et les 12 d’Ys (catégorie Auteurs francophones) m’ont permis de l’en sortir ! C’est donc l’histoire d’Émile Zatopek, coureur avant tout, coureur soviétique au temps de la guerre froide ensuite. On a donc les débuts, les performances, les résultats et les difficultés sportives et politiques tout en suivant le vieillissement du coureur. Rien de bien passionnant si vous êtes aussi sportif que moi.
C’est Jean Echenoz qui a écrit le livre et ce n’est donc pas la même chose. Il ne rentre pas dans la tête de Zatopek, il ne reste pas en dehors en faisant une simple biographie. Il choisit un entre deux. Vous êtes le petit bonhomme sur l’épaule du coureur (c’est la seule possibilité de courir aussi vite pour nous simple mortel), à la fois lucide sur les performances et lié par une sorte d’affection pour votre porteur. Vous semblez plus comprendre le contexte politique, les raisons des actions que le héros lui-même mais vous regardes quand même les choses avec naïveté. L’auteur adopte un style assez familier, une langue qui ne semble pas soutenue. L’écriture est fluide et donc le livre se lit assez vite (je croyais que cela allait être très compliqué, c’est pour cela que je vous dis cela).
En conclusion, outre m’apprendre que mourir et courir prennent tous les deux un seul r (ce n’était toujours pas rentrée dans ma petite tête)(sauf au conditionnel), le livre m’a appris qu’Émile était mariée avec une championne et surtout m’a fait découvrir le style Echenoz qui, quoique singulier, m’a fait passer un agréable moment de lecture.
L’avis de Matilda.
Lu donc dans le cadre des 12 d’Ys dans la catégorie Auteurs francophones
Références
Courir de Jean ECHENOZ (Les éditions de Minuit, 2008)
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