Quatrième de couverture
Berne, janvier 1905. Une série de meurtres ébranle le milieu scientifique. Les victimes : un groupe de savants membres d’un club très fermé, appelé « perpetuum mobile ». L’arme du crime : une machine infernale. Le mobile : inconnu. Tandis que Watson mène l’enquête et se transforme en satyre après avoir absorbé un breuvage « magique », Sherlock Holmes croise, dans les coulisses, d’étranges personnages. Séquestré par un groupe de bolcheviks en exil, poursuivi par une suffragette socialiste, il se lie avec un inconnu nommé Albert Einstein.
Qui, de ces deux implacables logiciens, aura le dernier mot de l’énigme ?
Mon avis
J’avais aimé Marx et Sherlock Holmes mais là, j’ai été déçue … Plusieurs idées sont géniales : les meurtres de scientifiques par là où ils ont pêché. C’est original et bien trouvé. Faire intervenir Einstein en tant qu’employé du bureau des brevets pour évaluer les machines meurtrières aussi est excellent. Et surtout dire que Sherlock Holmes retrouve en secret Irène Adler, comme un couple d’amants qui se cachent de l’enfant d’un des deux Watson, est très drôle et très bien traité.
Mais l’ensemble … J’ai eu l’impression que l’action était le prétexte de la lubricité gratuite, qu’Einstein était là comme potiche, qu’Irène Adler avait perdu de son indépendance, que Sherlock Holmes est à la limite du hippie. Le pire est sans aucun doute qu’il n’y a pas d’enquête, qu’il n’y a pas même de description de l’époque ou même de la ville de Berne.
En résumé, tout cela manque de liens et de logique. C’est un comble pour un pastiche de Sherlock Holmes.
Références
Einstein et Sherlock Holmes de Alexis LECAYE (Rivages / Noir, 1996)
Laisser un commentaire