Je vous avais parlé du premier tome de cette série, Le Chien des Baskerville, éditée par Akileos, et faites par Edginton et Culbard. Depuis sont parus Une étude en rouge et Le Signe des Quatre et le dernier La Vallée de la Peur. C’est le roman holmésien que je n’aime pas. En fait non. Je l’ai lu une fois quand j’avais quatorze ans (c’était l’été après le brevet …) et je me rappelle m’être ennuyée. C’est tout. Je ne me rappelais même pas l’histoire avant cette bd. Celle-ci m’a fait changé d’avis ! Il est trop bien ce livre (enfin je suppose). Un riche propriétaire, qui vient des Amériques, meurt. Sa femme est assez peu peinée et semble très proche du meilleur ami du défunt. Il s’agit en plus d’un problème de chambre close puisque à la nuit tombée, la maison, dont on ferme le pont-levis, devient une île. En plus, Conan Doyle s’est inspiré d’un fait réel dont le protagoniste principal est James McParland. Dans l’ensemble cette série s’est avérée proche du Canon (je suppose que c’est le cas aussi pour celui-ci). Personnellement je la conseille même si les dessins pourraient être meilleurs. À noter que Ian Edginton a aussi réalisé des adaptations en bd du Portrait de Dorian Gray (pas mal du tout) et d’Orgueil et Préjugés (pas lu).
La deuxième bd dont je vais vous parler est en fait un comics mais que je ne vous conseille pas, mais alors pas du tout. Un, les dessins sont non représentatifs. Sherlock Holmes a les traits de Superman (et pas du tout ceux donnés dans le Canon. C’est lui sur la couverture. Il est viril mais c’est tout ce qu’il a pour lui le pauvre Sherlock) et Watson, les traits de son grand-père alors qu’ils sont plus ou moins censés avoir le même âge. L’histoire de la bd, c’est comment Watson et Holmes se sont rencontrés. Il me semblait que Conan Doyle en avait parlé dans Une étude en rouge mais comme Matilda le soulignait le mois dernier, les auteurs n’ont pas du le lire. Cela donne une histoire alambiquée où Watson est consultant pour la police, Sherlock, qui ressemble a un délinquant intelligent, aide la police. Watson est intrigué et enquête sur Sherlock Holmes. L’intrigue est mise en place dans des sortes de chapitre où on traite d’affaires différentes à chaque fois mais où on site le Canon (un peu). Alors, j’ai peut être pas compris ou je suis peut être mauvaise mais cela ne m’a pas plu du tout.
J’ai gardé la meilleure pour la fin. L’intrigue est juste trop géniale. Le graphisme est celui de Sherlock Holmes et les Vampires de Londres (normal c’est les mêmes auteurs dans la même collection. Sherlock Holmes a une tête d’Anthony Hopkins sur le retour mais personne n’est parfait). Mais j’ai beaucoup plus goûtée à l’histoire : Sherlock Holmes retrouve Moriarty dans une situation bien particulière puisqu’il est comme mort mais tire provisoirement son énergie de la magie. Pour pouvoir vivre de manière autonome, il doit récupérer son énergie vitale qu’il a laissé dans Holmes et ce en utilisant le Necronomicon (dont il ne sait même pas où il est). Mon passage préféré : quand Moriarty e fait déchiqueter le visage et qu’on voit son sourire sur le côté. Vivement le deuxième tome !
Références
La Vallée de la peur de Conan Doyle, de Culbard (illustrations) et de Edginton (adaptation) (Akiléos, 2011)
Sherlock Holmes – Les origines (tome 1) de Beatty (scénario), de Indro (dessins) et de Aviña (couleurs) (Soleil US Comics, 2011)
Sherlock Holmes et le Necronomicon – tome 1 : L’ennemi intérieur de Cordurié (scénario), Laci (dessins) et Gonzalbo (couleurs) (Soleil, 2011)
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