Quatrième de couverture
Dans l’ombre de Sherlock Holmes, Wiggins rêve de devenir un grand détective. Quand sa mère est accusée à tort d’avoir volé des objets de valeur chez le comte et la comtesse Brazenduke, Wiggins court à son secours. Ses soupçons se portent bien vite sur Marjorie, la fille des Brazenduke, qui semble avoir de drôle de fréquentations. C’est le début d’une filature mouvementée …
Mon avis
J’ai découvert ces pastiches de Sherlock Holmes chez Matilda dont vous pouvez trouver l’avis sur le livre ici. Ils décrivent les aventures de Wiggins, le plus connu des irréguliers de Baker Street (en français dans le texte). Pour ce livre plus particulièrement, on peut porter deux regarder : celui de l’enfant et celui de l’adulte.
Celui d’un enfant en fin de primaire : le scénario est bien tourné, une progression dans l’histoire assez inattendue. Béatrice Nicodème pose rapidement le problème et passe donc très vite à l’action. De plus, le livre est court (pourquoi laisse-t-on Gueule de Bronze en liberté alors qu’il est le méchant, j’aimerais bien le savoir). Je me rappelle très bien que c’est ce que j’aimais à cette époque là (100 pages c’était bien, 200 ça allait, plus de 250 c’était trop). Le style est agréable et sympathique. Ce qui m’a fait rire c’est le fait que l’auteur n’insiste pas trop sur le côté un peu sulfureux de Sherlock Holmes. Alors qu’on est dans la période où Watson est parti de Baker Street pour se marier, Sherlock pour se maintenir éveiller la nuit fume et boit du café.
Celui d’un adulte : Wiggins est censé avoir quinze ans dans l’histoire et parle comme un enfant de dix ans avec un langage très imagé. Cela rend la narration moins crédible car il habite tout seul à Whitechapel et travaille depuis longtemps, sa mère est fille de cuisine dans une grande maison. À quinze ans, on pourrait penser qu’il est déjà adulte. Ce qui ne se sent pas dans le livre puisque l’histoire est justement raconté pour des enfants. L’histoire en elle-même n’est pas dans la lignée de celles racontées par Watson car elle raconte comment Holmes sauve plus ou moins l’Angleterre alors que Watson n’en parle pas, comme si c’était très secret : il sous-entend c’est tout.
En conclusion, je dirais que ce sont de bonnes histoires mais qui laisse un adulte un peu sur sa faim : c’est normal ce n’est pas fait pour eux.
Références
Wiggins et la ligne chocolat de Béatrice NICODÈME (Souris noire / Syros, 1995 et réédité en 2010)
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