Pendant ma pause bloguesque, j’ai lu entre autre quelques Agatha Christie dont celui-ci The Murder at the Vicarage. Il s’agit du premier livre de la série des Miss Marple mais chronologiquement c’est le sixième (d’après LibraryThing en tout cas car avant il y a des nouvelles).
Comme c’est la “première” enquête véritable (visiblement c’est la première fois qu’elle s’occupe d’un meurtre), l’histoire n’est pas racontée en suivant Miss Marple mais en suivant le vicaire chez qui le meurtre s’est produit (Miss Marple est sa voisine, poste stratégique pour être au courant d’absolument tout ce qui se passe).
On fait donc la connaissance en premier lieu du vicaire, de sa femme (beaucoup plus jeune que lui mais aussi beaucoup plus enjouée) et du neveu du vicaire qui vit avec eux.
Dans l’entourage, il y a aussi le jeune peintre (beau gosse entre autre qualité…) Mr. Redding, qui séduit absolument toutes les femmes, volontairement ou non d’ailleurs, à commencer par la femme du vicaire, Griselda, qu’il peint (il faut dire qu’il utilise une pièce du vicaire comme atelier), la fille du colonel Protheroe et même la femme de celui-ci (mais cela on ne l’apprendra que plus tard). Le village est aussi peuplé d’une foule de vieilles dames, toutes commères et extrêmement curieuses, d’une femme mystérieuse, Mrs Lestrange, bien trop classe pour ne pas avoir un but caché pour s’être installé là, et d’un docteur aux idées peu orthodoxes qui se lie d’amitié avec la femme étrange.
L’équilibre de ce rassemblement de gens hétéroclites est bouleversé par un évènement : la mort du colonel Protheroe dans le bureau du vicaire (quand celui-ci n’était pas là bien sûr). C’est le vicaire qui le découvre après avoir croisé Redding complètement bouleversé. Il appelle le docteur qui indique une heure de décès à plus ou moins dix minutes, Sous le corps de Protheroe (avachi sur le bureau), on trouve une lettre adressée au vicaire et qui indique aussi une heure, confirmée par une pendule arrêtée. La problème est que seuls les habitants de la maison savent que l’horloge avançait de dix minutes pour permettre au vicaire d’être à l’heure à ses rendez-vous. Tout le mystère repose sur cesapparentes contradictions entre les faits, les suspects les plus plausibles et les alibis de ces suspects. Comme Protheroe était détesté par tout le village (même par le vicaire), il y a énormément de suspects ; d’autant plus que par ailleurs de nombreux personnages ont des secrets (notamment la fameuse Mrs Lestrange)(il est quand même bien trouver ce nom !)
À la lecture, j’ai cherché à découvrir qui était le meurtrier. Je me suis accrochée aux plus évidents alors que Miss Marple n’arrêtait pas de vouloir me démontrer le contraire. Bien sûr à la fin, je suis tombée des nues quand elle explique la machination mise en place. Quant au niveau d’anglais, il est très facile. Les deux difficultés que j’ai eu concerne les subtilités sur l’heure (je n’ai jamais compris comment on exprime l’heure en anglais) et les noms des policiers (je n’ai pas réussi à retenir qui était qui ; mais là cela n’a rien à voir avec l’anglais).
Références
The Murder at the Vicarage de Agatha CHRISTIE (Harper, 2002)
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