How I ended this summer – un film de Alexei Popogrebsky

J’ai découvert ce film en lisant le magazine XXI.

Ce qui m’a attiré

  • Le film a été entièrement tourné dans la station polaire de Valkarkai qui se situe sur les bords de la mer des Tchouktches. Pour cela, le film tient toutes ses promesses. Vous voulez voir un film avec des grands espaces (beaucoup plus grands que dans Into the wild), pas de voisins, la mer, la montagne, le froid, le soleil. Il ne faut pas hésiter une seconde. Le film est en russe sous-titré anglais (ce qui est inquiétant c’est que j’ai mieux compris le russe) mais les images sont internationales et il y a vraiment très peu de textes (disons qu’on n’est pas fatigué d’entendre les acteurs à la fin du film).
  • Les acteurs (une fois que j’étais en train de visionner le film) : Grigory Dobrygin, très très beau, et Sergei Puskepalis qui est absolument très crédible dans le rôle du mec taciturne qui est enfermé dans sa station polaire depuis des années.

Ce qui m’a le moins plu

  • J’ai trouvé la bande originale très peu adaptée aux paysages et surtout en totale inadéquation avec l’histoire.

Ce que je n’ai pas compris

Je vous entend trépigner d’ici en vous demandant quand est-ce que je vais raconter l’histoire ! Un jeune, Pavel (Pasha pour le diminutif), vient dans la station météo de Sergei pour passer l’été. Ils sont d’assurer la fiabilité des mesures météo qui sont relevées automatiquement. Deux générations s’affrontent : Pavel croit en la technologie et Sergei non. Sergei est très rapidement exaspéré. En plus, sa femme et son enfant lui manquent beaucoup. Ils décident de confier la station météo à Pavel pour aller à la pêche. Manque de chance pendant son absence Pavel loupe un relevé et craint la réaction de Sergei mais il reçoit surtout un message disant que la famille de Sergei est morte dans un accident.

Il décide de ne pas lui apprendre cette dernière nouvelle. C’est à partir de là où je n’ai pas compris. J’ai pensé qu’il ne disait pas la nouvelle car c’est très difficile d’apprendre cela à un homme mais d’après les résumés que j’ai pu lire sur internet. C’est plutôt par idée de vengeance. À partir de là, ma version est que Pavel se monte la tête et croit que Sergei veut le tuer et s’enfuit donc de la station polaire pour survivre en pleine nature (avec des ours) mais sur internet, ils expliquent que c’est surtout parce que Sergei le menace réellement et qu’alors s’engage une chasse de l’homme (pourtant j’ai trouvé que dans le film Sergei était plutôt impassible).

Je pense que les acteurs et/ou le réalisateur n’ont pas réussi à me faire passer l’émotion qu’ils étaient censés ressentir (ou sinon j’étais trop obnubilé par les jolis paysages). Je pense que cela vient aussi de la bande originale qui n’est pas adapté au film car souvent cela m’aide à mieux comprendre.

Conclusion

Un avis mitigé car je m’attendais à beaucoup mieux. C’est le premier film complètement russe (où il n’y a pas de coopérations avec d’autres pays) que je regarde. Il y a quelque chose qui m’a échappé. C’est tout de même un film qui change car pour s’entretuer il s’irradie avec une caisse radioactive qui a un peu l’air d’être tombé du ciel.

Je vous mets quand même le trailer pour vous dépayser.

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Références

How I ended this summer – un film de Alexei Popogrebsky (Russie, 2010)


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Commentaires

3 réponses à “How I ended this summer – un film de Alexei Popogrebsky”

  1. Avatar de niki

    je note le titre, pour les grands espaces 🙂

    1. Avatar de cecile
      cecile

      J’espère que cela ne te donnera pas des idées étranges tout de même, genre irradié tes ennemis ou les gens qui t’embêtent.

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