Quatrième de couverture
Pour essayer de surmonter le traumatisme lié au vol des cahiers Proust (et peut-être, aussi, pour oublier un certain commissaire Faucheroux), Gisèle Dambert part pour la Côte Est des États-Unis, et s’installe dans le Maine où résidait Marguerite Yourcenar. Ironie du destin, elle tombe nez à nez avec le commissaire cité plus haut, et le crime les réunit une nouvelle fois. Dans le jardin de Petite Plaisance, on a retrouvé, étranglé, Adrien Lampereur, un journaliste français venu enquêter sur la « guerre du homard »…
Faut-il rappeler que sous le pseudonyme d’Estelle Monbrun se cache une universitaire spécialiste de Marcel Proust et Marguerite Yourcenar, lesquels n’ont plus aucun secret pour elle ?
Après Meurtre chez tante Léonie, le lecteur plonge dans l’univers yourcenarien. La parodie n’épargne personne et ajoute une touche subtile au plaisir de l’intrigue policière.
Mon avis
Dominique a parlé il n’y a pas longtemps du premier tome de cette « série ». Estelle Monbrun a écrit toute une série de livre où il y a des meurtres dans des lieux fréquentés (dans le temps) par des écrivains. J’ai prévu de tous les lire parce que franchement cela détend. C’est assez classique dans l’écriture et la construction et je crois que c’est ce qui fait aussi le charme du livre.
Cela ne casse pas trois pattes à un canard. Il y a bien une intrigue policière : des policiers et un meurtre à résoudre mais les deux ne semblent pas être corrélés. Ls policiers rencontrent les gens dans le village … mais on ne voit pas leurs déductions, leurs avancements dans l’enquête. On est donc assez surpris par le dénouement qui n’ai pas franchement amené (je n’ai peut être pas été attentive aussi), d’autant plus qu’il est tonitruant dans une petite communauté qui semble assez calme. J’en viens au point qui m’a énormément plu : la descriptions des habitants de cette « région » du Maine. Je me suis cru dans Arabesque avec Jessica Fletcher, un peu aussi dans un petit village anglais.
Pour ce qui est de Marguerite Yourcenar, comme je disais l’autre jour, je n’ai pas lu alors la parodie dont parle la quatrième de couverture, je ne peux pas trop en parler même si les allusions les moins « subtiles » aux ouvrages de la dame ne m’ont pas échappé (Anna Soror, L’œuvre au noir …)
En conclusion, une sympathique lecture détente !
Références
Meurtre à Petite Plaisance de Estelle MONBRUN (Éditions Viviane Hamy, 1998)
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