Quatrième de couverture
De la vue d’une reproduction des Sabines de David dans un vieux dictionnaire jusqu’à sa première nuit d’amour, ce livre évoque la croissante fascination d’un jeune garçon pour le corps féminin. L’affiche du film érotique Emmanuelle, telle scène de baignade dans Tarzan et sa compagne, la double page centrale d’un numéro de la revue de charme Penthouse, un strip-tease dans une fête foraine en marqueront quelques étapes. Mais il sera aussi question des jeux troubles de la prime enfance et de certaines expériences propres à l’adolescence.
Mon avis
C’est le livre que m’ont offert son frère et sa copine pour mon anniversaire. Et bien, j’ai trouvé cela très bien. Je l’avais mis dans ma liste car à Noël, pour le best of de l’émission La Dispute, ils avaient insisté sur ce livre.
Je ne regrette pas. L’histoire est bateau. C’est l’initiation d’un jeune homme, au corps féminin, de l’imagination au réel. Bien sûr, je ne connaissais pas mais bon j’avais des doutes. Éric Laurrent en tant qu’écrivain sait transformer son histoire en roman drôle et intéressant. Ce qui est drôle, c’est bien sûr les péripéties du jeune garçon raconté par les yeux de l’homme avec tout l’humour qui va bien. On sourit beaucoup.
L’élément marquant du roman est la langue. Les phrases sont à rallonge, très écrites ; le style est « précieux » (on pourrait dire ampoulé mais dans le bon sens du terme si il y en a un). Cela donne un deuxième recul, pas seulement celui de l’âge mais aussi celui de la langue. C’est ce qui est étonnant.
C’est un peu la caractéristique des éditions de minuit mais je trouve qu’ici c’est encore plus que d’habitude (la langue m’a beaucoup plu, pratiquement autant que celle de Éric Chevillard dans Démolir Nisard, c’est pour dire).
Références
Les découvertes de Éric LAURRENT (Les Éditions de Minuit, 2011)
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