Pour une fois, j’ai fait un montage de couverture. Que de progrès !
J’ai enfin lu les cinq derniers tomes de la série d’Enola Holmes. J’ai beaucoup aimé, même si mon préféré est le tome 5.
Ces cinq livres couvrent toute la quatorzième année de la sœur de Mycroft et Sherlock Holmes.
Nous avions laissé Enola Holmes à Londres après avoir fui la tutelle de ses frères. Au début du tome 2, elle est installée chez une logeuse sourde, Mrs Tupper, et tient un cabinet de « spécialiste en recherches – toutes disparitions ». Plus exactement, elle est la secrétaire du Dr Leslie T. Ragostin, personnage cependant imaginaire. C’est donc elle qui mène les enquêtes.
Les cinq tomes sont donc des enquêtes menées par Enola pour le compte du Dr imaginaire.
Dans le tome 2, la jeune sœur de Sherlock essaye de retrouver la jeune lady Cecily Alistair, disparue de manière étrange en pleine nuit. Cela va mener Enola des bas-fonds à la haute aristocratie, du monde des anarchistes aux grands bourgeois.
Dans le tome 3, Watson a disparu or Enola a une faible pour lui après qu’il ait aidé Cécily dans l’enquête précédente. Elle va donc intervenir dans l’enquête de Sherlock Holmes quitte à damner le pion à son grand frère.
Dans le tome 4, on retrouve Cecily, la jeune lady rebelle, qui va subir un mariage forcé, sur les instructions de son père. Enola va devoir la retrouver (car bien sûr elle est séquestrée) et la sauver (pour la ramener à sa mère).
Dans le tome 5, Mrs Tupper a disparu en laissant « pour seuls indices quelques jupons épars et un énigmatique message ». Dans ce volume, on se plonge dans l’Histoire dans l’Angleterre. On y rencontre Florence Nightingale, personnage absolument incroyable. Il y a du code secret, de l’énigme.
Dans le tome 6, Enola réalise une vraie enquête dans le sens où elle ne le fait plus à partir du bouche à oreille. C’est un client qui vient la voir et lui demande son aide. C’est aussi le tome le plus triste puisqu’on y apprend ce qu’est devenu la mère d’Enola. C’est bien sûr le sujet filé tout au long de la série.
Mon avis
Cela ne m’étonne pas que je n’ai pas tout compris en anglais car le vocabulaire et le style sont assez élevés, plus que pour de nombreux livres dits pour adultes. C’est ma première surprise.
Une autre chose m’a marqué : Nancy Springer n’a pas copié les livres de Conan Doyle. Enola Holmes n’est pas le jumeau féminin de Sherlock Holmes ; sa manière d’enquêter est totalement différente. Elle utilise à la fois son intuition, son intelligence, un peu de hasard. Il y a moins d’esprit déductif donc. Je dirais qu’Enola Holmes a une méthode plus féminine malgré tout ce que peuvent en penser Sherlock et Mycroft !
Un des points forts de la série : la description de la société de l’époque. Nancy Springer a choisi de ne pas s’attarder sur l’architecture du Londres victorien mais plus sur la société de l’époque et notamment sur le sort fait aux femmes et sur l’écart entre les différentes couches de la société.
Deux points faibles. Quand on lit la série à la suite, cela peut paraître parfois répétitif (un peu comme les quatrièmes de couverture d’ailleurs). Un deuxième point faible (qui faisait partie de mes points forts) est la méthode d’enquête intuitive d’Enola qui peut donner l’impression d’actions plaquées pour faire avancer le livre.
Mais je n’hésiterais pas à la faire lire à tout le monde !
Références
Les enquêtes d’Enola Holmes de Nancy SPRINGER – traduit de l’anglais par Rose-Marie Vassallo (Nathan)
- L’Affaire Lady Alistair (2007)
- Le Mystère des pavots blancs (2008)
- Le secret de l’éventail (2009)
- L’énigme du message perdu (2010)
- Métro Baker Street (2011)
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