Quatrième de couverture
Plus à l’aise dans les gaffes que dans la rédaction de sa thèse, Arnaud Rudel se voit, à sa grande surprise, attribuer une bourse prestigieuse dans un vénérable collège de Cambridge. Il y est chargé de plancher sur Lady Charity Backwater, mystérieuse puritaine qui vécut au temps de la révolution anglaise et fut accusée d’avoir poignardé son mari, un fidèle du roi Charles Ier. À peine Rudel se met-il au travail que des phénomènes étranges se produisent… jusqu’au jour où une jolie et prometteuse physicienne est retrouvée assassinée, frappée par le pognard de Charity que le collège conservait comme une relique. Le fantôme de la « dame noire » est-il vraiment responsable de ce meurtre ? À All Souls College, les professeurs ne se font pas de cadeaux …
Soupçonné, Rudel n’a d’autre choix que de mener l’enquête afin de prouver son innocence. S’improvisant cryptographe, il va s’efforcer de briser le code d’un terrible secret qui touche à l’histoire de la Couronne britannique…
Mon avis
Je suis toute énervée par des soucis du monde où les livres n’existent pas donc je rédige cet avis à une heure du matin. C’est pour ça que le billet va être plus ou moins signée d’une fan énamourée, donc sans argument (si tant est que j’en donne parfois) mais plein de platitudes.
J’ai entendu parler de ce livre par un obscur magazine de sciences que je reçois chez moi (c’est normal que je sois abonnée car c’est gratuit et qu’en plus, je n’ai pas assez de lectures entre les livres, les magazines littéraires et les magazines d’histoire, de géographie …) Vous vous doutez ce qui m’a fait craquer : la couverture avec des livres !!!!
Et j’ai bien sûr adoré (je pense qu’il n’y a que moi qui adore ce genre de livre : cela rappelle un peu les livres de Jean-Philippe Arrou-Vignod de quand j’étais petite mais comme j’ai été à l’université, je lis des livres qui se passe là-dedans plutôt qu’au collège. Mes parents vous diront que j’ai toujours été à l’école (à tout âge) en espérant qu’il se passe un truc affreux pour pouvoir enquêter à la manière de Sherlock Holmes alors que je suis une froussarde invétérée).
Vous aurez compris : cela se passe à Cambridge (ça aussi vous saviez sans moi parce que c’est un peu écrit dans le titre). Il y a du cadavre dans la bibliothèque, du cadavre par empoisonnement du petit verre avant de se coucher, des belles voitures qui se font tirer dessus par des malfrats, des jalousies de prof, de la finance de haut-vol, de l’histoire (la révolution anglaise tout de même), des enquêtes dans les librairies de grimoire, de la cryptographie décodée par un doctorant en mathématiques, des histoires de fantômes et de revenants. Je vous ai énuméré tout ce qui m’a plu. Je pense que cela donne une impression de grand n’importe quoi mais en fait le livre est très organisé. Les rebondissements sont incessants et palpitants (en tout cas dans mon cas).
Je me suis trop attachée au personnage d’Arnaud Rudel parce qu’il fait trop bras cassé et que j’adore ça (et qu’en plus à la fin, il devient libraire dans la librairie de grimoires à Cambridge : Arnaud Rudel, si tu cherches quelqu’un je suis là, en fait pas vraiment là mais à Paris, mais bon, je peux venir à Cambridge).
Tout cela m’a donné envie (enfin ! (en fait Jean d’Aillon l’avait fait avant)) d’ouvrir un Alexandre Dumas : Vingt Ans Après pour retrouver la période de la Révolution Anglaise (à moins que vous ayez un titre à me conseiller sur cette période).
P.S. : il y a une super postface sur la cryptographie et en particulier sur le chiffre de Vigenère. Et pour une fois, j’ai compris alors que d’habitude, j’y comprends rien quand on m’explique quelque chose là-dessus.
Références
Le code de Cambridge de Tony GHEERAERT (Le Pommier, 2010)
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