Quatrième de couverture
Mestrel part en colonie de vacances dans un château du Touquet qu’on dit hanté. Solitaire et désemparé, il se lie d’amitié avec François, un garçon énigmatique et mutique. Des incidents surviennent. Des disparitions. Du sang…
Les vies ordinaires s’ouvrent parfois aux abîmes insoupçonnés du réel. Il en va de Mestrel comme de ces quatre militants écologistes fusionnant dans la mort ou de ce footballeur en herbe dans la banlieue de Marseille… Leurs aspirations se heurtent à l’amour, à la violence, à la violence, à l’incompréhension, aux impératifs du destin.
Mon avis
Tout d’un coup, j’ai eu envie de lire Marcus Malte. J’entendais le nom depuis quelques années mais je ne savais même pas de quoi ses livres parlaient. Peut être est-ce que j’ai fait le rapprochement avec Pascal Garnier et les éditions Zulma ? Toujours est-il que j’en ai pris un au hasard et que bien m’en a pris !
Ce sont trois nouvelles. Une première parle de deux enfants en colonies de vacances, pour l’un le séjour ressemble à un cauchemar, l’autre utilisera de drôles de moyen pour résoudre les problèmes de son copain. La deuxième nouvelle parle d’antinucléaire jusqu’au-boutistes. La troisième elle décrit les rêves d’un gamin marseillais, rattrapé par on ne sait pas réellement quoi mais on ne peut qu’être triste pour lui.
J’ai beaucoup aimé les deux premières nouvelles : l’écriture est simple mais les images suggestives. J’ai senti rapidement mon cœur se serrer sous le coup de la montée du suspens. J’ai aussi aimé le côté un peu irréel qui se dégage des deux nouvelles alors qu’au départ le cadre et les situations sont assez réelles. J’ai aimé que l’auteur aille jusqu’au bout sans s’arrêter à ce qui doit être.
Pour toutes ces raisons, la troisième nouvelle ne m’a pas vraiment plu parce qu’elle parle de sport (je fais un blocage dès qu’on me parle sport), parce qu’elle est trop réelle justement ..
Une première découverte de Marcus Malte qui m’a assez convaincu !
D’autres avis
Celui d’Amanda, de Moisson Noire, de Kathel, de Pages à Pages, de Jules, …
Références
Toute la nuit devant nous de Marcus MALTE (Zulma, 2008)
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