Quatrième de couverture
Un message codé caché dans une bouteille de lait avertit Wiggins que Sherlock Holmes est séquestré dans un pub sinistre de Whitechapel. Le jeune détective part sur-le-champ à son secours. Mais saura-t-il éviter les pièges qu’on lui tend ?
Mon avis
Mon dernier Wiggins (en tout cas écrit par Béatrice Nicodème parce que j’ai d’autres pistes dans ma PAL). Snif, snif … L’histoire est courte (de longueur équivalente à Wiggins et le perroquet muet et Wiggins et la ligne chocolat) mais très différente des cinq autres parce qu’au final ni Sherlock Holmes ni Wiggins ne font une véritable enquête dans le sens où ils n’utilisent ni l’un ni l’autre leur pouvoir de déduction. Ils sont entraînés par les évènements.
C’est cependant un livre charnière dans la relation Wiggins – Sherlock Holmes. Au lieu d’une certaine rivalité (dans la tête de Wiggins), c’est une relation type père – fils ou grand frère – petit frère, chacun voulant protéger l’autre, tout en montrant qu’il est indépendant mais en étant capable de demander de l’aide si nécessaire. Chacun va croire les histoires de l’autre.
Un autre aspect très rigolo du livre (que l’on retrouve dans Wiggins et les plans de l’ingénieur avec le personnage de Louis) c’est les Johnnies (ou Petit John). Ce sont des bretons de Roscoff qui venait vendre chaque année leurs récoltes d’oignons roses. Il y a même une maison des Johnnies et de l’oignon de Roscoff qui a ouvert ses portes. On dit notamment sur ce site qu’en 1999 il y avait encore 25 Johnnies. Vous pouvez trouver des informations ici. Ce petit livre permet aussi de découvrir cela !
Références
Wiggins chez les Johnnies dans Wiggins Apprenti détective de Béatrice NICODÈME (Syros, 2006)
Je peux vous dire que mes lectures de rentrée littéraire n’avance pas du tout, mais alors pas du tout. Je me régale avec Les Vagues de Virginia Woolf.
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