Je vous l’ai peut être déjà dit ou peut être pas mais à chaque fois que je reviens d’une librairie avec un livre sur, avec ou où on parle de Sherlock Holmes, mon père me dit « encore un livre sur Sherlock Holmes ! Mais ils en publient combien par an ? Ils en ont pas marre ». Ma réponse en général est « tu ne te rends pas compte » ou sinon, parfois je rentre en catimini pour cacher mon nouveau livre holmésien (surtout quand c’est le deuxième du mois, j’essaye d’être discrète même si c’est moi qui paye mes livres il peut y avoir des représailles parce que lui préfère Agatha Christie).
Bien sûr, ici, ce n’est pas faut si je me suis retrouvée obliger de le prendre à la librairie parce que je ne savais même pas que cette bd existait. C’est la libraire qui me l’a mis en évidence dans le rayon (faut dire qu’il venait juste de sortir : c’est le hasard qui fait bien les choses).
J’ai aimé bien évidemment. Le scénario est génial car il suit à peu près la nouvelle d’Arthur Conan Doyle (si vous avez besoin que je vous le raconte, dites le moi dans les commentaires, je le ferai avec plaisir). Je pense que si cela n’avait pas été le cas j’aurais crié à l’arnaque.
Pendant toute ma lecture, je me suis demandée pourquoi le dessin et les couleurs me semblaient si particulier. C’est un peu dans la veine des comics américains à mon avis. Les personnages sont un peu taillés à la serpe, comme une caricature mais les traits ne sont pas si exagérés que ça en fait. Le trait et les couleurs sont franches. Cette impression de comics est explicable. Il s’agit de la traduction d’une bd anglaise, et en plus et c’est là la bonne nouvelle : c’est le début d’une série (bientôt il y aura déjà quatre tomes et deux traduits en français).
C’est ce qui donne finalement un charme si particulier, un charme britannique, à cette bande dessinée. J’ai trop hâte qu’il y ait les autres tomes (peut être que je les lirai en anglais ; c’est juste pour perfectionner mon anglais et c’est donc pour la bonne cause).
Références
Le chien des Baskerville – adaptation du roman de sir Arthur Conan Doyle – illustré par I.N.J. CULBARD – adapté par Ian EDGINTON (Akileos, 2010)
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