Quatrième de couverture
Après La colère des aubergines, Bubul Sharma nous revient avec des histoires pétillantes de drôlerie.
Des femmes partent en voyage, et leur vie bascule. Elles partent pour se marier, pour aller voir leur fils, pour échapper au crime qu’elles croient avoir commis ou à une belle-mère tyrannique. Sous leurs regards baissés et leurs saris chatoyants, elles cachent un coeur limpide, un courage à toute épreuve, et elles accueillent les surprises du chemin avec une sagesse relevée au sel de l’humour. Au fil de leurs voyages, défilent les paysages de l’Inde, des rizières vert émeraude aux défilés escarpés de montagne, et les rencontres improbables : danseuses travesties en veuves, raja déchu d’un palais surgi des mille et ne nuits, fantôme amoureux ou ours chapardeur. Mais au détour de la route, c’est leur paysage intérieur qui soudain change : les chaînes qui entravent leurs pas depuis des siècles se font plus légères, et au bout du voyage, parfois, les attend la paix. Ou la liberté. Ou l’amour.
Les histoires de Bubul SHarma nous prennent par la main pour nous emmener sur des chemins détournés, imprégnés des senteurs de l’Inde ; elles ont la malice de la fable, la délicatesse de la miniature indienne, la poésie des contes de fées ; et si elles nous font éclater, c’est avant de nous toucher au coeur.
Mon avis
Je n’ai que des points positifs à souligner pour ce livre et pourtant il m’en reste une impression mitigée, c’est-à-dire pas vraiment enthousiaste. Peut être parce que la libraire m’a dit que c’était drôle et que je n’ai pas ri une seule fois, sourit parfois mais surtout à cause de formules intelligentes de la part de l’auteure.
C’est ce qu’il y a à mon avis de plus intéressants dans ce livre. Il s’agit de sept histoires de femmes de tout âge dans une Inde traditionnelle (on ne parle jamais de l’Inde moderne que l’on peut voir dans les médias). Ces femmes font chacune à leur manière une petite révolution sans violence qui modifie les habitudes de leurs familles et entourages. Bubul Sharma nous raconte tout cela sous le mode de la fable. Elle ne se moque pas, ni ne dénonce de manière virulente. Elle emploie des mots simples mais qui décrivent exactement la situation : cela donne une impression de cocasserie mais pas de drôlerie.
L’autre point qui m’a particulièrement intéressé c’est bien évidemment la découverte de l’Inde traditionnelle, de ses histoires de femmes. On se croit vraiment dans un autre monde ! C’est ce côté dépaysant dont j’avais envie en moment.
Mais pour ne rien cacher, j’ai lu les nouvelles en deux fois parce que j’avais une impression de langueur, voire de lenteur. Et que ça m’a dérangé mais après je me suis habituée et j’ai gouté avec plus d’intérêts ces charmantes nouvelles.
Livre lu dans le cadre du Prix littéraire des blogueurs. Vous trouverez donc des liens vers d’autres billets ici ! Maintenant va falloir que je réfléchisse à ma note.
Comme la dernière fois, si une des participantes veut que le livre voyage jusqu’à chez elle, qu’elle n’hésite pas. Ce sera avec plaisir pour moi !
Références
Mes sacrées tantes de Bubul SHARMA – nouvelles traduites de l’anglais (Inde) par Mélanie Basnel (Picquier poche, 2009)
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