Résumé
On est en Ecosse dans les années 1950, plus exactement sur l'île d'Islay. Mary Guthrie, fille du bedeau, attend Ebenezer Krook, prêtre catholique de la paroisse, qui arrive par la navette. Elle est très jeune mais Ebenezer Krook tombe amoureux de ces genoux. Au cours d'une conversation rapide, Ebenezer parle de sa mère et de ses deux passions : le roman victorien et sir Thomas Lockhart de Glenmarkie. D'après le prêtre, c'est un "obscur rimailleur de l'époque de la Guerre civile", "auteur de quatre ou cinq élucubrations aux titres imprononçables", "royaliste bien entendu" et "mort de rire en apprenant la restauration des Stuart". Visiblement, la famille Krook serait apparentée aux Lockhart par une branche "batarde". Quelques années plus tard, Mary, qui poursuit des études littéraires à Edimbourg, et Ebenezer couche ensemble (pas très catholique pour un prêtre).
Il s'enfuit pour tout avoué à son supérieur, celui-ci lui explique que ce n'est pas grave, qu'il suffit juste de faire ce genre de choses discrètement. Il va dans un bar, se saoule et remet sa démission à son supérieur sur les conseils d'un type rencontré au bar. Ce dernier l'amène à Edimbourg où il va devenir libraire. Un peu curieux pour un homme qui ne lit qu'un seul livre Martin Eden de Jack London. On découvre que ce livre lui a été donné par son père qui est mort durant la guerre d'Espagne quand il était petit. En réalité, il cherche son père dans ce livre. Sa vie va être bouleversée au cours du roman : il se rend compte qu'un petit bout de son père est dans chaque livre, il va réussir à comprendre ce qui s'est passé avec son père …
Quand Mary s'aperçoit que Ebenezer est parti, elle aussi part de son île et décide de faire son mémoire de master sur Thomas Lockhart. Pour trouver de nouveaux manuscrits ou bien le légendaire trésor de Thomas Lockhart, elle part au manoir de Glenmarkie et rencontre ses habitants particulièrement loufoques …
Le roman alterne les récits d'Ebenezer et de Mary. Il s'y entremêle à la fois, de l'aventure, des histoires de famille, des références littéraires, de l'humour …
Mon avis
C'est un excellent livre !!! On y passe un très bon moment de lecture. On ne s'ennuie jamais. Les deux histoires ont comme lien les Lockhart et les liens sont vraiment réussis : l'intrigue n'est pas téléphonée (je ne sais pas si on eut dire ça ?). L'écriture est un peu comme dans les vieux romans anglais victoriens dont on retrouve l'atmosphère (le vieux manoir délabré, les personnages loufoques dont on amplifie les caractères, la librairie où il y a de vieux grimoires, le meuble avec des secrets …
Un deuxième roman à lire !!! Je vais regarder pour lire le premier …
L'avis de
Lou … qui détaille un peu plus et explique beaucoup mieux !
Références
Les maîtres de Glenmarkie de Jean-Pierre OHL (Gallimard, 2008)
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