Roman 41 de Monique Le Maner

 

 

Quatrième de couverture

Une nuit de tempête, deux hommes sont 'refugiés dans un manoir. Pierre ne se souvient de rien dans sa vie, il est heureux, sans bagages. Adrien est chargé de valises, de sacs et de sacoches ; il se rappelle tout, jusqu'aux cent trois souvenirs de l'ours en peluche de son enfance. Les objets sortent des sacs, font jaillir les osuvenirs, en viennent à tisser, entre Pierre et Adrien, un lien inexplicable. Surviendra la jeune Cécile, qui a l'air d'en savoir plus sur toute cette histoire qu'elle veut bien le dire. Cette même nuit, une vieille femme agonise, elle se souvient, elle aussi. Elle écoute Pierre, Adrien et Cécile. Elle fait peut-être plus que les écouter…

Un récit poétique et grinçant, parfois drôle et poignant, qui conte nos détresses et nos mensonges, mais aussi l'amour de la vie, le pouvoir de la parole sur le silence, la puissance de l'écriture. Avec Roman 41, Monique Le Maner fait entendre encore une fois une voix unique et sans complaisance.

"Pierre a dit doucement :

– Vous allez pouvoir crever en paix, mon cher Adrien, je suis en train de prendre tous vos souvenirs.

– Ce n'est pas grave, Pierre, tranche Cécile. Ce n'est pas grave parce que, de toute façon, vous allez crever ensemble, à la même minute, au même millionième de seconde, c'est obligatoire."

L'analyse de

Dominique Blondeau

Mon avis

Comment je suis venue à ce livre ? Grâce à un billet de Jules sur le club social, et plus particulièrement l'émission Lis Julie lis dont on peut consulter les archives vidéo ici. La chronique de Julie sur Roman 41 m'a beaucoup plu. J'ai donc été le chercher à la librairie du Québec à Paris. Je ne le regrette pas du tout. L'histoire commence comme un roman policier. Pierre est dans un manoir sombre en pleine tempête de neige. Adrien vient de lui dire qu'il est un "tueur de pacotille" et qu'il sera sa prochaine victime. Ensuite le livre va sur une fable à propos des souvenirs : faut-il tout se rappeler ou tout oublier ? (visiblement il n'y a pas de juste milieu). Au final, le livre devient une fable sur la vie, la mort et l'écriture. Tout ça en 125 pages. C'est le style de l'auteure qui rend le tout excellent. On sent qu'elle a l'habitude des romans policiers : c'est léger tout en étant évocateur.

J'ai beaucoup de chance parce qu'il y a dans ma PAL son quatrième livre (celui-ci est le cinquième) La dernière enquête : un roman policier dans une maison de retraite. J'en frissonne d'avance !

Références

Roman 41 de Monique LE MANER (Éditions Triptyque, 2009)


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