Présentation de l’éditeur
« La Pierre de Lune se vengera ! » Mais que veut dire le Brahmane mourant qui lance cet anathème sur la famille Verinder ? Vous le saurez en pénétrant dans le monde à tiroirs de ce roman dont l’héroïne, Rachel, est une intrépide jeune fille de 18 ans. Il y sera question d’un diamant baptisé Pierre de Lune qui attise les convoitises et sème le malheur sur son passage et d’un policier de Scotland Yard, le Sergent Cuff, aux manies surprenantes, qui aura pour mission de démêler l’écheveau serré d’une intrigue complexe comme Collins en a le secret. Au cours de l’enquête, vous croiserez aussi le très étrange Gabriel Betteredge et la non moins excentrique Miss Clack…
Le poète T.S. Eliot disait de ce roman qu’il était « le premier, le plus abondant et le meilleur de tout ce que l’Angleterre a produit en matière de roman d’énigme« . Il est sans conteste l’un des chefs-d’oeuvre de Wilkie Collins, le pionnier victorien du roman à suspense.
Mon avis
J’ai fini deux nouveaux challenges (en plus de celui de Lou sur Mary Elizabeth Braddon) : celui de Cryssilda et de Karine:). Je peux continuer à m’inscrire à tous les challenges 2010 qui fleurissent !
Heureusement que Cryssilda précise une lecture ou plus si affinités. Ici, il y a clairement des affinités avec Wilkie ! J’avais essayé de lire il y a quelques années Armadale et je l’avais abandonné. À mon avis, mes neurones étaient fatigués (ou c’était mes muscles qui trouvaient le livre trop lourd !). Après cette lecture, j’essaierai de le reprendre. Parce que oui j’ai adoré La Pierre de Lune. Contrairement à Mary Elizabeth Braddon et son Secret de Lady Audley, on ne devine pas le coupable qui a piqué La Pierre de Lune, petit caillou d’une valeur de 20000 livres, à la belle Rachel Verinder (après que son oncle l’ai lui même piqué aux Hindous). Pourtant le livre fait 570 pages. Finalement, j’ai lu ce livre comme un roman policier.
C’est la forme proposée par l’auteur qui m’y a incitée : c’est une mosaïque de récits des témoins des faits (présenté tout de même dans l’ordre chronologique). Ce n’est pas des témoignages dans le feu de l’action mais écrit a posteriori et rassemblé par Franklin Blake, cousin de Rachel et accessoirement prétendant. On y voit le domestique qui est dans la famille depuis un temps immémorable (il m’a fait pensé aux Vesiges des jours), la vieille cousine bigote, désargentée mais qui malgré ses convictions aimerait beaucoup hérité d’un petit quelque chose, le médecin de campagne … et tout une galerie de personnages tout à fait fascinants. Chacun nous parle à nous ; on est souvent pris à partie … Il y a beaucoup de traits d’humour. Mary Elizabeth Braddon nous parlait de la société victorienne de la campagne. C’est une autre partie de la société victorienne que nous fait découvrir Wilkie Collins puisqu’ici c’est la très haute bourgeoisie qui passe l’été à la campagne et l’hiver à Londres. J’ai trouvé que le roman policier occultait quelque peu la peinture de la société contrairement au livre de Mary Elizabeth Braddon. Mais je ferais plus attention quand je relirai le livre.
En conclusion, que c’était bien !!!!
D’autres avis
Oui j’ai la flemme de faire une bonne recherche dans Google. J’en cite deux : celui de Keisha, de Levraoueg . Mais si vous me signalez votre avis, je le mettrais avec un grand plaisir !
Références
La Pierre de Lune de Wilkie COLLINS – traduit de l’anglais par L. Lenob (Le Masque – collection Labyrinthes, 2008)
Livre lu dans le cadre du challenge English Classics de Karine:) et du challenge Coups de coeur de la blogosphère de Theoma (c’est le coup de coeur de Cryssilda).
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