Quatrième de couverture
Existe-t-il plus grand plaisir que d’écouter des récits macabres, la veille de Noël, dans une vieille maison isolée ? Qu’il est diabolique le frisson qui glace alors les sangs… Qu’il est divin le cri des femmes épouvantées… Ce ne sont pourtant que des histoires…
Tandis que celle-ci… Elle a été vécue… Par des enfants encore, deux petits orphelins, si admirablement gracieux, si serviables et si doux… Et leur gouvernante, une jeune fille des plus honnêtes. Ce qu’ils ont vu, ce qu’ils ont enduré et les circonstances extraordinaires des événements qui les ont…
Mais non ! c’est trop horrible… Ça dépasse tout… En pure terreur ! Car le pire, c’est de savoir que justement, on ne saura jamais tout…
Mon avis
Suite de mon billet d’il y a un an. Parce qu’il ne faut jamais désespérer !
La fin n’est vraiment pas une fin (je reprends l’expression de Mathilda). On sait si oui ou non il y a mort mais on ne sait toujours pas qui a fait mourir : les fantômes des deux anciens domestiques ou la gouvernante qui est à moitié folle. Parce que oui, cette année j’ai changé d’avis et la gouvernante est à moitié folle. Ça c’est de la faute d’Henry James et de son écriture (qui fait que l’histoire m’a fait peur même si il ne faut pas le dire). Maintenant je crois aux fantômes et à la folie de la gouvernante. En étant sérieuse, c’est un livre où vous pouvez écrire le livre vous même ; Henry James donne une trame mais pas son avis (d’ailleurs je m’étonne qu’il n’y ait pas autant de dérivés que pour l’Orgueil et Préjugés de Jane Austen vu comme on peut penser tout et son contraire : il ne dit même pas comment les enfants ont pu être corrompu).
Heureusement, pour moi il y a des auteurs (et Lewerentz pour conseiller leurs livres) qui tranchent le sujet, je vous en parlerai demain…
D’autres avis
Sur blog-o-book, sur Je lis, tu lis, il lit (il y a même une page avec différents titres d’Henry James !)
mais aussi chez Mathilda (qui a été déçue) …
Références
Le tour d’écrou de Henry JAMES – traduit de l’anglais par Jean Pavans (Librio, 1998)
12 ans dans une PAL : les deux enfants sourient sur la couverture parce que j’ai enfin ouvert le livre !
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