Quatrième de couverture
Meggie, douze ans, vit seule avec son père, Mo. Comme lui, elle a une passion pour les livres. Mais pourquoi Mo ne lit-il plus d’histoires à voix haute ? Ses livres auraient-ils un secret ? Leurs mots auraient-ils un pouvoir ? Un soir, un étrange personnage frappe à leur porte. Alors commence pour Meggie et Mo une extraordinaire aventure, encore plus folle que celles que racontent les livres. Et leur vie va changer pour toujours…
Le premier tome d’une magnifique trilogie fantastique, par un célèbre auteur contemporrain. Lire n’a jamais été aussi fascinant – et aussi dangereux.
À partir de 11 ans.
Mon avis
Ce billet aurait pu s’intiuler : comment je suis retombée en enfance à cause de The story book girl. Surtout, je ne sais pas résister à un livre qui parle de livre. Pour vous situer un peu la chose, cela faisait douze ans que je n’avais pas mis mon nez dans un livre pour adolescents.
Franchement, je suis fascinée par les jeunes lecteurs d’aujourd’hui. Je n’ai jamais lu un livre de plus de 300 pages avant mes 15 ans et de 400 pages avant mes 20 ans. Le Da Vinci Code a été mon premier livre de plus de 600 pages (après j’ai lu Les Bienveillantes : 800 pages et c’est le plus gros à ce jour). Ce livre de poche fait quand même 650 pages (j’étais déjà épâtée par les enfants de 10 ans qui lisaient Harry Poter : je me pensais un peu attardée mentale).
Ensuite, j’ai été fascinée par la quatrième de couverture. En gros, cela vous raconte deux pages du livre (d’habitude, on vous les 100 premières pages, voire la moitié, voire la totalité du livre).
J’ai ensuite ouvert le livre (pour le lire c’est mieux me direz-vous). Pendant, les 100 premières pages, j’ai trouvé que c’était un peu long même si la description de la maison de la tante de Meggie, Elinor, me fait dire qu’il faut que j’aille vivre chez elle : sa maison est bourrée à craquer de livres sur tout avec des piles et des étagères partout. Elle dépense tout son argent dans les livres. Le seul défaut que cette femme a : c’est qu’elle n’aime que les livres.
Après cela commence à bouger un peu plus et là je me suis encore trouvée à tourner les pages bêtement pour savoir la suite. Pour vous expliquer en gros (même si cela gâche le travail de la quatrième de couverture), Mo a le pouvoir de faire sortir les objets et les personnages des livres rien qu’en les lisant à haute voix. Manque de chance, il a lu un livre Coeur d’encre avec plein de méchants dedans : Basta, Capricorne et un saltimbanque Doigt de Poussière et ils sont tous sortis du livre pendant que sa femme Thérésa rentrait dedans. Neuf ans après cette lecture, Capricorne veut que Mo, alias Langue Magique, délivre d’autres de ses amis du livre.
Si il y a des longueurs parce que l’auteur prend le temps de tout expliquer (et vraiment tout), il y a aussi de très belles tournures de phrases (très poétiques) que l’on ne trouve pas dans les livres pour adultes. Les longueurs sont à mon avis surtout le fait que c’est le premier tome d’une trilogie et qu’il faut bien installer les personnages.
Je ne dirai pas que c’est un coup de coeur mais cela m’a bien plu. J’irais même jusqu’à lire les deux autres tomes : Sang d’encre et Mort d’encre qui vient de sortir. En plus, c’est pas joli d’avoir le premier tome sans les deux autres !
Références
Coeur d’encre de Cornelia FUNKE – traduit de l’allemand par Marie-Claude Auger (Gallimard Jeuness – Folio junior, 2010)
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