Roman paru dans le numéro 340 du Je Bouquine de juin 2012 et découvert grâce à l’avis de Catherine.
Le 31 décembre 1888, Watson passe voir Holmes. Celui-ci s’ennuie et cela va le tuer bien évidemment. Pourtant une chose extraordinaire se passe : le Times est imprimé flou, les lettres sont troubles. Holmes s’est rendu au Yard. Lestrade, Mac Donald, Gregson sont inconnus au bataillon alors qu’ils ont été les policiers figurant dans les enquêtes de Holmes. La seule solution est d’aller voir Mycroft au club Diogène. Mais là encore personne. Mycroft a disparu mais tous ses amis aussi ! Pourtant quelqu’un, par le biais d’un télégramme, va mettre Holmes et Watson sur une piste. Ils doivent se rendre au 1 Bush Villas Elm Grove Southsea comté de Portsmouth (qui est l’adresse du premier cabinet de Conan Doyle, si je ne me trompe pas). Ils vont alors trouver un fauteuil magique, qui va les faire voyager dans le temps, dans le passé et dans le futur, et dans l’espace, en Angleterre, en Suisse, pour corriger ce qui ne va pas. Cela va les mener de Moriarty à Conan Doyle.
L’histoire est extrêmement sympa et plutôt jamais lu ce qui fait qu’on passe un excellent moment de lecture. Par contre, Hervé Jubert propose un stratagème extrêmement malin : faire vivre, pour de vrai (c’est que tout le monde existe), Conan Doyle d’une part, et ses personnages d’autre part, dans deux mondes différents qui vont se rencontrer grâce au fauteuil. Sherlock Holmes apprendra que Conan Doyle veut lui aussi sa mort et lui en voudra énormément d’ailleurs. Cela donne un côté science fiction passionnant à ce court roman et surtout fait toute son originalité pour expliquer que tout le monde est vécu pour de vrai.
À vous de voir qui veut la peau de Sherlock Holmes : Conan Doyle ou Moriarty ?
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