Cecile's Blog

L’homme tordu de Guillaume Hintzy

Quatrième de couverture

Au Xe siècle, les Vikings conduits par Erik le Rouge abordent la côte ouest du Groenland et y fondent une colonie.

Quatre siècles plus tard, ce peuple jadis glorieux vit ses derniers instants dans l’isolement et l’oubli. Dévoré par le froid, la famine et la peur, captif des glaces et des préjugés, il s’accroche aux ruines de sa civilisation.

L’homme tordu, c’est l’autre, celui que l’on craint, le primitif. L’existence d’Einar Thovardsson prend pourtant un sens nouveau lorsqu’il fait l’expérience de la vie avec les Inuits, qui ne semblent pâtir ni du froid ni de l’austérité de cette terre.

Récit de l’Homme, cette histoire dépeint la survie du corps et de l’âme dans un monde où les sauvages ne sont pas toujours ceux que l’on croit.

Mon avis

Ouah ! J’ai adoré ce livre (qui se lit très vite car il n’y a que 120 pages).

Pour l’histoire d’abord que j’ai trouvé très orginale. À travers l’illustration d’un choc des cultures entre Inuits et Vikings, cela fait réfléchir sur ce que l’on peut apprendre des autres, sur un rapport de force qui peut apparaître comme dominants / dominés (on pense toujours que sa civilisation est la plus forte et ici c’est vrai dans les deux cas mais à l’épreuve c’est tout de même les Inuits qui gagnent). En tout cas, cela m’a beaucoup fait réfléchir.

Ensuite, c’est un livre où on découvre les Inuits dans leur environnement (en tout cas de l’époque). Cela a d’autant plus de valeurs que l’auteur a fait de multiples expéditions dans les régions polaires (il fait de la finance quand il n’est pas là-bas. Comme quoi, il ne faut vraiment jurer de rien.)

Bien sûr, tout cela est décrit avec une telle force. Quand vous avez les Inuits qui pêchent, vous sentez la tension, la concentration. Mais quand l’auteur vous raconte les sentiments d’Einar Thorvalddson, c’est tout aussi puissant. Vous vous sentez comme lui, tiraillé entre les deux communautés, admiratifs aussi, plein de pitié aussi pour les Vikings qui souffrent et qui meurent.

La fin est trop triste. Mais bon, je peux pas vous la dire.

En gros, c’est un livre pour les gens comme moi, qui aime les régions polaires.

Références

L’homme tordu – le roman d’Einar Thorvaldsson de Guillaume HINTZY (Arthaud, 2010)


Commentaires

8 réponses à “L’homme tordu de Guillaume Hintzy”

  1. une deuxième fan des régions polaires met tout de suite ce titre dans sa besace !!
    j’ai dit que je ne faisais pas de billets sur la rentrée littéraire mais il y aura fatalement quelques exceptions

    1. Avatar de cecile
      cecile

      Il date de janvier 2010 : tu pourras sans problème ! Je l’avais repéré dans l’émission : Un livre, un jour.

      J’avoue que moi, il y a des titres qui me rendent curieuse tout de même. Je les lirai (comme les gens l’ont dit dans tes commentaires, la lecture c’est avant tout le plaisir de découvrir un bon livre, ancien comme nouveau) mais je ne ferais pas forcément de billet parce qu’il y a des fois, on n’a juste rien à dire de plus que les autres et qu’alors faire des billets devient plus une obligation. Par contre, il y a un roman que je ne louperai pour rien au monde. C’est le nouveau roman de Fabienne Swiatly à la fosse aux ourses. Parce que je l’attends depuis longtemps …

  2. si la fin est triste, je ne note pas 😛
    même si tu as aimé 😀

    1. Avatar de cecile
      cecile

      Oui tu as raison. Les fins heureuses c’est bien aussi !

  3. J’aime les régions polaires, alors je veux ce livre 😀
    Noté !

    1. Avatar de cecile
      cecile

      Je rêverais d’y vivre, ou au moins d’y aller une fois, dans ces fameuses régions polaires.

      1. On se le fait à deux en solitaire accompagné ?
        En raquette et traineau ?

        1. Avatar de cecile
          cecile

          Pas sûre d’être assez sportive …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.