Nouvelle tirée du recueil de pastiches, intitulé Usurpation d’identité, de Boileau et Narcejac et sous-titré « à la manière de Sir A. Conan Doyle ».
Narcejac explique dans un court préambule qu’il s’agit de textes écrits dans sa jeunesse, repris ensuite (avec des inédits) par les deux compères dans ce recueil. Comme hier avec Ellery Queen (qui est aussi présent), il y a des auteurs que je ne connais mais alors pas du tout, même de nom (Peter Cheyney, Pierre Nord, Rex Stout, James Hadley Chase, Antoine Dominique). Il y a des auteurs connus aussi (de moi en tout cas, ce que je trouve déjà pas mal) (Léo Malet, Dorothy Sayers, Maurice Leblanc, Agatha Christie, Leslie Charteris, Simenon, G.K. Chesterton …)
Mais la seule nouvelle qui va nous préoccupé dans ce billet, c’est la première, celle à la manière de Conan Doyle ! SSHD oblige.
L’histoire est assez simple et reprend le schéma des nouvelles de Sherlock Holmes : un jeune homme vient voir Holmes (Watson lui rend visite car sa femme est encore une fois partie) au sujet de sa fiancée qui reçoit des lettres de menaces. Holmes fait son tour de magie habituel en devinant tout ce qu’il y a à savoir sur le garçon sans que celui-ci lui dise (Watson est épaté, moi aussi d’ailleurs), explique que l’affaire n’est pas assez avancée, pas assez de preuves à analyser. Quand la fiancée sera enlevée, Sherlock Holmes se déplacera enfin ! fera parler les preuves et aidera le jeune homme. Sa conclusion même si elle en dévoile beaucoup ne peut que faire sourire : « L’intelligence n’a pas de pire ennemi que l’amour ».
Vous vous doutez donc du dénouement après cette phrase de conclusion mais sachez que le milieu est par contre inattendu. Depuis le départ, on se doute (à moins d’avoir mis ses doigts dans les deux yeux) qui mais on ne sait pas comment. Et là, Boileau-Narcejac vous font une nouvelle à la Sherlock Holmes plus que convaincante sur les méthodes employées, les attitudes, les descriptions des personnages.
Cela fait du bien de retrouver encore une fois Sherlock Holmes et Watson !
Références
Le mystère de Nightingale Mansion de BOILEAU-NARCEJAC dans Usurpation d’identité (J’ai lu numéro 1513, 1983)
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