Il paraît que quand on fait partie de la SSHD il faut quand même publier un billet holmésien de temps en temps (parce que le problème n’est pas de lire du Holmes mais de publier). Aujourd’hui, je vais donc publier un billet salutaire pour moi-même : un jour je n’avais pas le moral et je traînais sur le site Amazon (mauvaise idée, vous allez me dire mais je fais la même chose quand j’ai le moral) et je cherchais quelque chose à lire le lendemain et qui me réjouisse un peu. Cela faisait plusieurs mois que j’attendais que ce comics sorte avec la couverture molle mais là je me suis dit « Cécile, fais-toi plaisir » et me voilà donc commander le comics en « belle reliure » (je peux vous dire que faire payer aussi cher pour ça, c’est un peu une honte parce qu’il y a quand même que 40 pages et petites et écrites gros en plus). Pour l’histoire le livre n’est pas arrivé le lendemain parce que le livreur chronopost a oublié d’être logique mais bon il est gentil quand même.
Je rappelle quand même l’histoire : un homme roux vient trouver Holmes et Watson pour expliquer son cas. Il a été engagé une fortune par une ligue, la ligue des rouquins, pour recopier l’encyclopédie Britannica. Bien qu’étonné par cette excentricité (et ayant surtout besoin d’argent), il fait son travail jour après jour mais un jour tout cesse sans explication et il aimerait bien savoir pourquoi. Holmes va bien sûr démêler tout ça en mettant au jour un sombre complot.
L’histoire est bien forcément puisque c’est Conan Doyle qui l’a écrite (Vincent Goodwin ne l’a pas dénaturé c’est déjà pas mal). Mais alors les dessins, une chose m’a offusqué en plus du fait qu’il y a quatre vignette par page et que le texte est vraiment écrit très gros, c’est que Holmes a l’air d’avoir quinze alors que les autres personnages sont au moins trentenaire (et c’est au bas mot). Je veux bien que ce soit un comics pour jeune lecteur mais bon un ce n’est pas dans l’esprit des aventures de Sherlock Holmes (j’attends avec impatience comment va être dessiné le moment où Holmes prend sa retraite avec les abeilles) et deux c’est dire à des enfants que finalement il y a vraiment qu’à l’adolescence qu’on est vraiment intelligent. Cela sous-estime les talents de Holmes pour qu’un enfant puisse s’identifier à un adolescent et pour en faire une simple enquête, un simple roman d’aventure … comme je pouvais en voir quand j’étais petite. On retrouve l’intérêt de l’enquête mais pas la magie du personnage de Holmes.
Pour le coup, je lirais les autres en couverture molle et sans me presser pour voir si il arrive à faire vieillir son personnage. Cela m’apprendra à me faire plaisir ! Et au fait, joyeux Noël !
Références
The Adventure of the Red-Headed League – the graphic novel adventures of Sherlock Holmes – adapté par Vincent Goodwin et illustré par Ben Dunn (Graphic planet – Magic wagon, 2010)
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