Mon premier récit non-holmésien de Arthur Conan Doyle ! Il s’agit d’une nouvelle parue dans la revue Le Visage Vert numéro 12.
J’ai été très surprise par l’histoire, moins par le style qui est très proche des nouvelles de Sherlock Holmes. Il s’agit d’une jeune femme qui va se retrouver capturer par un homme qui se prend pour un druide (elle elle croit vraiment que c’est un druide) au cours d’une ballade en forêt. Conan Doyle va même jusqu’à la mettre sur une pierre sacrificielle où elle sera ensuite brûler sur un buché. C’est la première fois que je rencontrais ce thème dans de la littérature du 19ième siècle (faut dire que je lis pas beaucoup de fantastique) mais après il y a un dossier intitulé Le druide noir – L’image négative du druidisme à travers la littérature anglo-saxonne (le titre en jette quand même) où on vous explique que si, si c’est très courant, on vous donne même des noms (visiblement c’est pas trop traduit).
Tout ça pour dire que j’y ai cru personnellement jusqu’au bout. Je me suis demandée « va le faire, va pas le faire ? » et pourtant me captiver sur ce sujet ce n’était pas gagné.
Ce qu’il y a d’intéressant dans cette revue c’est qu’on nous parle aussi de l’aspect bibliographique. Cette nouvelle est parue pour la première fois dans Cassell’s Saturday Journal en 1884 mais elle était anonyme. Conan Doyle en publia quatre entre février 1884 et mai 1885 dans ce même journal. La Pierre de sang ne figurait pas dans les archives de l’écrivain et n’était mentionnée qu’une seule fois dans ses lettres, c’est ce qui a permis de la retrouver. À noter que cette nouvelle a été offerte en 2001 par les éditions Joelle Losfeld pour l’achat de deux volumes de la collection Arcanes (c’est comme ça déjà qu’ils avaient offer un Mary Elizabeth Braddon : il s’en passe des choses chez eux).
Références
La Pierre de sang de Arthur CONAN DOYLE – traduit de l’anglais par Anne-Sophie Homassel – présentation de Xavir Legrand-Ferronière dans Le Visage Vert numéro 12 (2002)
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