Quatrième de couverture
Tâcheron de génie enchaînant à train d’enfer les aventures de Harry Dickson, Jean Ray, tailleur de joyaux noirs dignes des plus hautes vitrines du fantastique, n’eut qu’une préoccupation : pousser les portes secrètes qui mettent en relation le monde visible et l’invisible.
Le psautier de Mayence, conte marin lié au vieux mythe du vaisseau fantôme, le place dans la catégorie de Hoffmann et de Poe.
Mon avis
Là encore c’est un titre soufflé par Matilda. Il n’y en avait qu’un quand nous étions à Paris mais après je l’ai revu alors je l’ai pris 🙂 J’adore les aventures d’Harry Dickson depuis toute petite peut être même avant Sherlock Holmes. Je trouve que cela détend et que c’est plutôt bien raconté quand elles sont vraiment de Jean Ray (quand elles ne le sont pas, par contre, on voit la différence de qualité). Je ne les conseille plus depuis qu’une personne à qui j’avais dit que c’était trop m’a dit que c’était nul.
Ici, ce n’est pas une aventure d’Harry Dickson mais un conte que l’on pourrait qualifier de fantastique. Un équipage s’embarque pour une expédition scientifique dictée par un homme. Cette expédition va les mener au-delà de notre monde, c’est-à-dire qu’ils vont traverser une porte spatio-temporelle sans s’en rendre compte. Ce qui va les mener dans une série meurtrière horrible avec une fin à vous mettre la frousse pour toute la nuit.
Jean Ray, à mon avis, ici est beaucoup plus fort que les Harry Dickson parce que l’écriture est très littéraire, les images très fouillées et choisies alors que dans les Harry Dickson c’est les intrigues qui m’ont le plus marquées. Ici, c’est le style (qui fait monter l’angoisse) qui fait que j’adhère à une histoire pour laquelle je n’aurais eu à la base aucune affinité.
Il est à noter que la postface est de François Angelier, celui-là même qui présente l’émission Mauvais genres sur France Culture qui nous a fait il y a quelques semaines une superbe émission sur le somme de Arnaud Huftier Jean Ray, l’alchimie du mystère paru chez Engrenages (trop cher pour moi en ce moment : je le demanderais à Noël).
Livre lu dans le cadre du challenge Littérature Belge chez Reka.
Références
Le psautier de Mayence de Jean RAY – postface de François Angelier (Mille et une nuits, 1997)
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