Chapitre V – troisième génération (1856-1871)
Pendant ce long week-end, beaucoup de soirées BD : les prochains billets vont donc y être un peu consacré. J'ai fini les Sambre avec le tome V qui est consacré à l'enfant de Julie et Bernard : Bernard-Marie. Il y a aura trois autres tomes pour nous raconter sa vie : ici, on ne parle que de son enfance.
L'action se situe en 1857. Deux récits s'entremêlent : un portant sur Julie et un autre sur Bernard-Marie. Julie a survécu à son accouchement sur les barricades de 1848. Il y avait deux enfants : une petite fille morte née et le petit garçon. Le cousin Guizot s'est empressé de lui prendre et de le confier à Sarah, la soeur de Bernard. Julie a été condamnée à vie pour crimes et activités révolutionnaires. Elle purge sa peine au bagne de Brest. Sur les entremises de Guizot, on lui propose de "refaire sa vie", et donc de ne plus jamais revoir son fils, mais loin de la métropole, à Cayenne !
Pendant ce temps, Sarah ne raconte que des mensonges à Bernard-Marie sur sa mère, sur l'histoire d'amour entre Julie et Bernard. Elle montre toujours un peu plus de folie à propos de la guerre des yeux, sa plus grande fierté étant que Bernard-Marie est un vrai Sambre : il a les yeux noirs et non rouges comme sa mère. Mais attention tout peut changer !
Encore une fois l'univers d'Yslaire m'a séduite complètement. Il faut dire que quand on a lu les quatre premiers tomes, on ne peut s'empêcher de tout lire. Ce monsieur a le don de raconter l'histoire d'épopées familiales (je suis assez friande de ce genre). Par contre, juste après, j'ai lu La guerre des Sambre : l'histoire de la première génération. Les dessins ne sont plus faits par Yslaire mais par Bastide et Mezil. En comparaison, le trait d'Yslaire paraît plus carré et le choix de couleur plus tranché. Yslaire est plus soucieux de figurer la fameuse guerre des yeux en insistant sur les yeux et l'expression des visages. Mais les deux genres me plaisent beaucoup parce que différents.
Ça y est, je suis complètement accro : le libraire avait raison !
Références
Sambre. V : Maudit soit le fruit de ses entrailles de Yslaire (Glénat, 2003)
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