Il s’agit de la première aventure d’Enola Holmes dont vous avez sûrement déjà du entendre parler sur d’autres blogs. Vous pouvez notamment lire un autre avis sur ce tome chez Erato (qui elle l’a lu en français). Parce que oui j’ai décidé de compliquer la chose et de les lire en anglais. J’avoue que j’ai quand même acheté le tome 1 en français (je vais le lire après ce billet) pour savoir si j’avais bien tout compris parce que le vocabulaire des descriptions est omniprésent et ce n’est pas ce que je maîtrise le mieux. Voilà pour le niveau d’anglais. Le livre est destiné au plus de huit ans ; cela fait donc très peur pour mon niveau d’anglais.
Pour ce qui est de l’histoire, j’ai beaucoup beaucoup aimé. Comme c’est le début de la série, elle se divise en deux partie : 100 pages de présentation et 100 pages d’action même si la première partie ne manque pas d’actions. On est le jour des quatorze ans d’Enola Holmes (à l’envers cela donne alone qui veut dire seul en anglais). La femme de ménage lui donne ses cadeaux car sa mère n’était pas sûre de pouvoir rentrer à temps. Pour le coup, elle ne rentre même pas du tout ! Après deux jours où Enola pense pouvoir la retrouver seule, elle se rend à l’évidence et appelle ses frères, Mycroft et Sherlock, à la rescousse. Elle ne les a pas vu depuis dix ans (c’est comme si elle ne les connaissait pas), c’est-à-dire depuis la mort de leurs pères. Elle pense que c’est de sa faute (je n’ai pas compris pourquoi). Au vue du texte, j’ai pensé que cela pouvait être à cause de l’âge de sa mère (soixante quatre ans au moment de sa disparition) mais je ne vois pas trop pourquoi. Elle est tout de suite déçue par ses frères et il y a de quoi. Holmes arrive tout de même à dire, et ce alors qu’elle est dans la pièce,
« Mycroft. »Sherlock intervened, « the girl’s head, you’ll observe, is rather small in proportion to her remarkably tall body. Let her alone. There is no use in confusing and upsetting her when you’ll find out for yourself soon enough. »
Mycroft ne se soucie absolument pas de la disparition de sa mère mais uniquement de l’argent qu’il pense qu’elle lui a escroqué. En effet, comme fils aîné, c’est lui qui a hérité de la demeure familiale et non sa mère, et c’est donc lui qui paye les factures, notamment celle du palefrenier et du jardinier. Le problème est qu’il n’y a pas de chevaux et que l’herbe est aussi haute que si vous reveniez après deux mois de vacances. Il paye aussi pour l’éducation de sa sœur. Mais celle-ci a été à l’école du village puis sa mère l’a retiré en expliquant à Enola qu’elle pourrait faire mieux toute seule. Mycroft décide de tout reprendre en main pendant que Sherlock fait semblant d’enquêter. Il décide notamment d’envoyer sa sœur dans une école où les jeunes filles apprennent les bonnes manières et portent des corsets !!! Horrifiée, Enola s’enfuie pour aller à Londres. En chemin, elle est embarqué dans la disparition de Lord Tewksbury, jeune garçon de douze ans. Elle va résoudre ce mystère sans Sherlock mais surtout à la barbe de celui-ci.
Tout de suite, Sherlock verra son aura diminué pour sa sœur. Elle a compris à la fin de cette première aventure qu’elle a beaucoup d’atouts.
I knew thing Sherlock Holmes failed even to imagine. Whereas he had overlooked the significance of my mother’s bustle (bagage) and her tall hat (in which I suspected she had carried quite a stout roll of bank notes), I, on the other hand, understood the structures and the uses of ladies’ underpinnings and adornments. I had shown myself adept at disguise. I knew the encoded meanings of flowers. In fact, while Sherlock Holmes dismissed « the fair sex » as irrational and insignificant, I knew of matters his « logical » mind could never grasp. I knew an entire world of communications belonging to women, secret codes of hat brims and rebellion, handkerchiefs and subterfuge, feather fans and covert defiance, sealing-wax and messages in the positionning of a postage-stamp, calling cards and a cloak of ladylike conspiracy in which I could wrap myself. I expected that without much difficulty I could incorporate weaponry as well as defense and supplies into a corset. I could go places and accomplish things Sherloc Holmes could never understand or imagine, much less do.
Vous l’aurez compris j’espère, j’ai beaucoup beaucoup aimé cette première aventure d’Enola, jeune fille indépendante, déterminée et très drébouillarde. Cela Tombe bien parce que j’ai les cinq tomes suivants dans ma PAL. Tous en anglais mais bon, quand on aime cela ne dérange pas !
Références
An Enola Holmes mystery – The Case of the missing marquess de NANCY SPRINGER (Puffin Books, 2007)
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