La base de l’histoire est la même que pour ce comics, c’est-à-dire le roman de Arthur Conan Doyle Le chien des Baskerville. Ici, il s’agit d’une adaptation américaine du roman pour les enfants ou les personnes qui débutent en anglais (vocabulaire très abordable et dossier sur l’auteur, Sherlock Holmes et questions pour vérifier la compréhension à la fin du livre).
Il est intéressant de noter que le comics américain est plus respectueux du détail de l’action que le comics indien même si à cause du format beaucoup de choses sont passées sous silence. Les éléments qui ont été enlevés dans l’un sont ceux qui ont été rajoutés dans l’autre. Le comics américain privilégie l’action alors que le comics indien privilégie la réflexion (cela se voit aussi au nombres de bulles).
Le point faible de ce comics-ci c’est le dessin et les couleurs (toujours en comparaison avec le comics indien que j’ai lu tout de suite avant). Le trait est assez grossier. Les expressions des visages sont limités et ils ont un peu tous la même d’ailleurs. Les décors ne sont pas particulièrement soignés, il n’y a pas de détails. Par rapport au comics indien, la lande et le marais ainsi que le chien sont assez inquiétants. Pour ce qui est des couleurs, le ton est bien choisi (plus dans les sombres, couleurs plus ternes) mais là encore il y a un manque de variété. Après avoir lu le dossier, j’ai compris pourquoi les visages, les dessins tout me rappelaient quelque chose (regardez les arbres sur la couverture). Les auteurs ont tous les deux travaillé pour des studios d’animation ; les visages surtout celui des Stapleton, les voisins de sir Henry ont la même figure que des personnages de Disney. Les arbres, les atmosphères inquiétantes sont le stéréotype des dessins animés.
C’est ce qui fait qu’à mon avis ce comics a été pour moi décevant par rapport au comics indien.
Références
The hound of the Baskervilles by sir Arthur Conan Doyle – retold by Martin Powell – illustrated by Daniel Perez (Classic Fiction – Stone Arch Books, 2009)
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