J’ai bien sûr volé cette idée de lecture chez quelqu’un. Cette fois-ci c’est chez Lilly, que je remercie chaleureusement pour cette découverte. J’étais chez Gibert moi aussi mais il ne m’est pas tombé dans les mains, je l’ai pris tout simplement parce qu’il était à moitié prix et que donc d’après Karine:) ça ne compte pas ! Le moins que l’on puisse dire est que ce petit livre (150 pages) est surprenant !
Au début cela ressemble un peu à une rencontre amoureuse sur Internet sauf qu’aucun des deux protagonistes n’est celui qui envoie les messages. Il y a le thésard américain, Todd Dunkey, dont le sujet porte sur le féminisme chez Pouchkine. Il vit dans le garage, qui n’a pas l’air très aménagé. d’une maison où tous ces « amis » vivent (il y a pas de quoi se sentir exclu ?). Il ne revient jamais avec une fille donc ses copains s’inquiète et lui propose d’écrire une petite annonce sur le net.
Répond une certaine Diana Morgalkina, guide dans le musée Pouchkine de Saint-Pétersbourg. Enfin, c’est plutôt sa collègue Tamara qui répond parce que Diana est un peu timide mais surtout elle n’a qu’un seul amour : Pouchkine et cet amour tourne un peu à l’obsession voire à la maladie mentale.
En tant que thésard sur un sujet tel que Pouchkine, Todd se doit de se rendre en Russie au musée pour approfondir sa connaissance de l’auteur à travers celle du guide. C’est là que tout dérape.
En 150 pages, j’ai trouvé que beaucoup était dit. Au début, on se dit que ce n’est pas si désaxé que ça en a l’air, puis on se dit : c’est vrai, ce n’est pas vrai ?, est-ce que l’auteur va aller plus loin dans le burlesque (mais pas dans le ridicule) puis à la fin on se dit que le livre ne peut pas se terminer comme ça et on tourne la page pour voir si il n’y a pas une suite. Finalement, on sourit tout au long de la lecture et ça fait du bien.
Je vais sûrement lire de lui : Des anges sur la pointe d’une aiguille retenu en 2005 par l’université de Varsovie comme l’un des dix meilleurs romans du XXième siècle. Rien que ça !
Références
La seconde femme de Pouchkine de Iouri DROUJNIKOV – traduit du russe par Lucile Nivat (Fayard, 2009)
Laisser un commentaire