Ce texte est un extrait du récit De Paris à Astrakkan (1860) où Alexandre Dumas décrit son voyage en Russie de 1858. Le livre se concentre sur la Volga et sur la découverte d’un peuple, les Kalmouks, qui avaient fait sensation lorsqu’ils étaient rentrés dans Paris à la suite du tsar en 1815, à la suite de la défaite de Napoléon.
J’avoue que je n’ai pas trop aimé ce texte car Alexandre Dumas m’a semblé voyager certes mais pas trop observer. Quand il navigue le long de la Volga, il préoccupe énormément de son confort matériel, de la manière dont on va le recevoir, de ce qu’il va manger allant même jusqu’à dire que quand on a vu un bout de rive de la Volga, on les a toutes vu. Son attention est facilement détournée par de belles femmes.
Quant aux Kalmouks, qui lui feront une réception digne d’un roi, ils ne semblent pas vraiment les voir. Alexandre Dumas semble dans une sorte d’ébahissement devant leurs actes singuliers par rapport à sa norme. Il n’entre pas réellement dans la description mais reste tourner vers lui, vers ses perceptions et vers ses sentiments.
J’attendais beaucoup de ce livre et c’est ce qui fait qu’il m’a déçu. Ce n’est ni le récit d’un aventurier ni celui d’un voyageur mais plutôt d’une star, mélange entre Gérard Depardieu et Obélix, qui cherche plus à parler de lui qu’à décrire ce qu’il a vu pour le faire partager à ses lecteurs. C’est trop auto-centré pour moi.
Références
La Volga d’Alexandre DUMAS (Magellan & Cie / Geo, 2005)
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