Quatrième de couverture
À Venise, la rumeur se répand : un étranger s’est installé en ville. La foule, friande de nouveautés, assiège les témoins de son arrivée. Si le savant Ricorni n’a vu en lui qu’un jeune et bel homme ; Fulvia, la célèbre courtisane, a noté sa richesse. Le portrait est maigre, cela ne suffit point. Alors on l’épie, à l’affût du moindre moindre mouvement, mille yeux cernent son palazzo. Qui ose donc ainsi attirer tous les regards sans jamais se prêter à la pose ?
Grâce à ce mystérieux étranger, Venise connaîtra ses plus belles fêtes et saura qu’il faut parfois apprendre « à regarder toute choses comme si, déjà, elle n’existait plus ».
Mon avis
Contente de ma première découverte de Pierre Cendors, j’ai pris dans ma PAL son troisième livre (ne me demandez pas pourquoi alors que j’avais le deuxième dans ma PAL). C’est totalement différent mais totalement enchanteur aussi.
La quatrième de couverture raconte très peu du livre car après, cela tourne un peu au triangle amoureux et à ses conséquences sur une génération. Ce qui est enchanteur, c’est le cadre de Venise dans des temps anciens (enfin, je suppose car on parle du carnaval, de l’habit noir du savant, de fêtes dans des palazzo, de courtisanes) et pourtant, on a cette impression de lire une histoire universelle, hors du temps aussi donc.
Il y a tout de même un petite mystère au cours du livre, pour lequel Pierre Cendors se plaît à embrouiller les cartes, à nous faire penser quelque chose qu’il ne sait pas vrai. J’aime beaucoup comment cet auteur semble construire une histoire mais aussi jouer avec nous comme un magicien compte sur l’illusion.
Références
Adieu à ce qui vient de Pierre CENDORS – préface de Christian Garcin (Finitude, 2011)
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