Aujourd’hui, billet de lecture sous forme de reportage photo (vous pouvez même cliquer sur les photos. C’est fou, non ?) J’ai lu le livre-objet qui est sorti cet automne, adapté du Chien des Baskerville. C’est un livre pour enfant mais à lire avec un adulte ou au moins à lire à deux car dedans il y a des questions auxquelles il faut répondre pour réfléchir à sa lecture et trouver l’assassin. Franchement, j’ai passé toute ma lecture à voir si j’aurais pu trouver (ce n’est pas évident mais d’un autre côté, je ne trouve jamais). Cependant, rassurez-vous, c’est le même que chez Conan Doyle.
Le livre arrive ! Plusieurs raisons à cela : vous l’avez acheter, on vous l’a offert, vous l’avez volé à quelqu’un ou dans une boutique, vous l’avez emprunté tout simplement.
L’étape suivante est de l’ouvrir.
Il y a deux parties. À gauche, on a le livre en lui-même : 32 pages seulement mais avec une mise en page très agréable, avec beaucoup d’illustrations. Pour ce que j’ai pu en juger l’adaptation de l’histoire est assez exacte et reprend bien les moments clés de l’histoire originale. C’est censé être le carnet d’enquête de Watson mais dedans on trouve des notes additionnelles de Holmes (il est vraiment plus intelligent que nous car il met les choses au point et ouvre une nouvelle perspective à chaque fois).
J’ai bien rigolé car on a l’impression que pour certaines illustrations, ils n’ont pas eu beaucoup de budget. Par exemple, pour la bottine volée à l’hôtel, on a l’impression que l’éditeur a pris une vieille chaussure après avoir marché dans la boue pour l’illustration. Les questions sont parfois profondes, genre « peut-on faire confiance aux témoins ? »Vaste question. Doit-on faire une dissertation de 2 heures ?
Vous allez me dire « mais à droite, il y a quoi ? » Une pochette avec des pièces à conviction. Cela peut être intéressant pour les lecteurs un peu idiot comme moi qui ont du s’y reprendre à plusieurs fois pour comprendre la généalogie des Baskerville ou à voir le plan de la lande. Par contre, pour le lecteur plus jeune, je trouve cela très sympa.
Une fois que vous aurez admis que Sherlock Holmes est plus talentueux que tout le monde, qu’il est le plus intelligent … il vous acceptera comme sous-fifre de son agence de détective. Parce que Sherlock Holmes, c’est comme le Père Noël, il ne peut pas s’en sortir tout seul, il a besoin d’assistant.
Vous l’aurez compris c’est un livre à offrir à un enfant et à lire avec lui pour passer un bon moment ensemble. Tout seul, c’est moins drôle.
Références
Sherlock Holmes – Le Chien des Baskerville de Deborah Kespert (texte), Carlton Books (maquette), Pierre Varrod (traduction) (éditions Tourbillon, 2011)
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