Vous pouvez retrouver, entre autre sur le net, les avis de Matilda, de George et de Lily Tigre.
Andrew Lane a voulu imaginé dans cette série comment Sherlock Holmes est devenu Sherlock Holmes. Visiblement, cela a commencé quand il avait quatorze ans et qu’il n’a pas pu retourner chez lui après une dure année au pensionnat de garçon, suite à l’absence de son père (pour des causes militaires) (et que Mycroft ne veut pas l’autoriser à rentrer chez lui (parce que je trouve que son père à mon avis il doit être un peu mort) parce que sa sœur a l’air bizarre et que sa mère pleure). Il est envoyé chez son oncle, frère de son père (qui a un nom a couché dehors mais apparemment c’est une tradition que les hommes Holmes aient des noms étranges) et qui en plus ne fait qu’écrire des serments, et sa tante, qui parle tout le temps toute seule (parce que son mari ne lui parle pas tout simplement). Tout cela promet des vacances palpitantes.
Mais comme tous les jeunes de cet âge-là (dans les romans surtout)(et peut être un peu plus jeune), Sherlock Holmes se découvre des ennemis et des amis en même temps qu’un mentor (ce qui va bien sûr augmenter l’intérêt des vacances, il va s’en dire). Son ennemi sera dans un gros paquet : un baron français qui veut anéantir l’Angleterre, les sous-fifres de celui-ci et des abeilles. Des amis, il en aura deux de son âge Matty, un orphelin qui vit du chapardage avec son cheval et sa barcasse, et Virginia la fille du fameux mentor. Celui-ci porte le doux nom de Amyus Crowe. Il est américain, chasseur de prime et a été engagé par Mycroft pour que son frère apprenne d’autres choses que ces bêtises qu’on lui apprend au pensionnat (qui se sert encore de nos jours des mathématiques, du latin, de l’anglais ?), c’est-à-dire à reconnaître les plantes, survivre en situation adverses, traquer une proie humaine ou non (qui osera dire que cela ne peut pas servir si on ne s’appelle pas Sherlock Holmes). Pour résumer, il luttera sontre ses ennemis avec son mentor et ses deux amis.
Que dire d’autres ? J’ai cru que j’avais progressé en anglais de manière vertigineuse car j’ai tout compris à part trois scènes (mais depuis j’ai eu la preuve par a + b que ce n’est pas le cas). Donc le niveau d’anglais est assez simple.
Tout dans ce livre est vraiment sympathique et bien trouvé. L’histoire est rythmée, les personnages bien marqués, on apprend des petites choses sur l’Angleterre de l’époque. Le livre a un petit club des Cinq (je pense à ça car le garçon va habiter chez son oncle et sa tante, comme dans le club des Cinq ils vont chez Tante Cécile et l’oncle scientifique qui s’isole sur une île pour faire ses expériences). Je trouve que pour un pré-adolescent, c’est à recommander (c’est sorti en français depuis ne vous inquiétez pas).
Le seul problème est que le garçon aurait pu ne pas s’appeler Sherlock Holmes, je n’aurais pas vu la différence (il n’y a aucune spécificité du personnage : il se sent seul. C’est l’archétype de la plupart du anti-héros de la plupart de ces romans jeunesse). Je trouve cela un peu gênant tout de même car c’est un peu l’argument commercial du livre. Je me demandais si finalement Andrew Lane n’aurait pas eu intérêt à commencer par la fac (ce qui est dans l’intention de l’auteur) ou choisir un mode de narration moins linéaire. Ici, on sent gros comme une maison que la série commence quand Sherlock a quatorze et va finir quand il en aura une vingtaine, que l’on va suivre cela chaque année.
Basé sur de bonnes idées, le livre manque de complexité pour faire un bon pastiche mais reste un très bon livre jeunesse. Mais pas de soucis, je lirais les autres car ils sont dans ma PAL et que surtout que j’aime les lectures qui reposent comme celle-là (même si il n’y pas du SH dedans).
Références
Young Sherlock Holmes – tome 1 : Death Cloud de Andrew LANE (MacMillan, 2010)
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