J’ai piqué cette idée de lecture chez Clarabel. Karine en a parlé aussi.
C’est un livre pour ado (écrit en américain dans le texte) qui a fait fondre mon petit cœur tout mou et surtout qui m’a fait crier à la fin : mais pourquoi ? Je croyais qu’il y aurait une fin toute glamour et rien, que du triste. À quoi ça sert de faire des couvertures avec des cœurs roses, franchement !
Jenna Vaughn, 17 ans, mince, adulée par ses ami(e)s, avec un petit copain, a une vie heureuse entre sa mère et son beau-père. Le truc c’est qu’avant (cette vie là date seulement d’il y a quatre ans), Jenna c’était Jennifer Harris. Gamine boulote et pleurnicheuse, le bouc-émissaire de toute l’école, que sa mère élevait toute seule (et qui était toute seule le soir parce que sa mère travaillait et suivait des cours pour devenir infirmière pour pouvoir élever sa fille dans de bonnes conditions). Mais dans cette vie, Jennifer avait une lumière, Cameron, son unique ami. À neuf ans, ils vont vivre une expérience terrible à cause du père de celui-ci. Peu après, Cameron s’en ira sans rien dire. Jennifer ne s’en remettra pas … pourtant il réapparaîtra le jour de ses 17 ans.
C’est triste ce livre parce qu’elle montre comment deux chemins identiques au départ peuvent différer à cause de certaines circonstances et comment il y en a qui ont de la chance et d’autres pas (vous me direz que cela vous saviez déjà).
Elle montre tout ce que peut être un ami très cher, une âme-sœur « qui est plus qu’une partie de votre âme », quelqu’un qui vous comprend sans rien dire …
Mais surtout, Sara Zarr développe très très bien la dualité qui peut exister entre le personnage social et le personnage intime à travers le ressenti de Jenna qui est la narratrice.
Pour la langue, je ne peux pas en parler vu mon niveau d’anglais. Par contre, je peux vous dire que l’anglais est abordable. J’ai cherché une dizaine de mots (de ceux qui bloquent la compréhension parce qu’il y en a d’autres que je ne connaissais pas mais je comprenais quand même).
Si vous avez des ados bilingues … pour les démoraliser un petit peu, cela peu valoir le coup.
Références
Sweethearts de Sara ZARR (Little, Brown and company, 2008)
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