Si quelqu’un sait, j’aimerais bien savoir si il y a une faute au nom de l’auteur sur la couverture parce que l’éditeur ne l’écrit pas pareil à l’intérieur du livre. J’ai donc exhumé ce livre de ma PAL : il est tout petit et donc il était bien caché entre deux pavés (il avait tout de même Walter Scott comme compagnon).
Vous vous doutez que je l’ai exhumé pour le titre très de saison, surtout en ce vendredi soir car il s’agit bien de notre autoroute du Sud à nous (Julio Cortázar ayant habité trente ans en France). Le titre aurait été mieux le dimanche soir car c’est dans le sens province-paris.
Il y a un accident mystérieux qui provoque un mystérieux embouteillage monstre. On a tous connu ça. Qui n’a pas pester après des voitures qui n’avancent pas, on ne sait trop pour quelle raison car l’accident a lieu genre 5 km plus loin et que personne ne sait rien. Ici, c’est le cas. On ne sait pas si il ne s’agit pas d’un effondrement de chaussée, d’un carambolage à hauteur de la prochaine ville ou bien de Paris. Les rumeurs les plus folles courent mais une chose est sûre : cela n’avance pas, encore moins vite qu’un escargot qui tourne en rond.
Et cela va durer plusieurs jours. Il faut alors commencer à s’organiser pour récupérer de l’eau et des vivres. On obtient une micro-société terrifiante car les gens agissent suivant le type de voiture qu’ils possèdent (vous allez me dire que le chien ressemble au maître et ben là c’est le maître qui ressemble à la voiture). En tout cas, c’est ce que j’ai cru comprendre avec le résumé et le peu de voitures que je connais de cette époque.
Et là cela tourne au fantastique (c’est courant apparemment chez Cortázar) parce que cela dure carrément une saison il me semble. Il y a même un bébé qui est mis en route, un homme qui se suicide et qu’on enfouit dans son coffre.
On finit la lecture en se demandant si vraiment cela vaut le coup de prendre l’autoroute pour les vacances. Je vous laisse méditer sur cette question estivale.
Références
L’autoroute du Sud de Julio CORTÁZAR – traduit de l’espagnol par Laure Guille-Bataillon – précédé de La trompette de Deyá par Mario Vargas Llosa (Mercure de France / Le Petit Mercure, 1998)
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