Bon, j’avoue, j’ai sauté sur l’occasion de lire ce livre gratuitement parce que je voulais déjà lire les deux premiers, que j’avais réussi à me raisonner et attendre les poches mais je ne suis jamais tombée sur les poches …
Quatrième de couverture
Louisa et Clement sont rivales, amies et sueurs. Toutes deux ambitieuses et exigeantes – Louisa, l’aînée, dans sa passion pour l’art, Clem, la cadette , dans son amour pour la nature-, elles ont une relation compliquée. Louisa rêve d’un mariage stable à New York, tandis que Clem, la rebelle, la préférée selon Louisa, reste fidèle à son travail dans les montagnes Rocheuses mais infidèle aux hommes qui tombent sous son charme. Bien que la vie les éloigne, les deux soeurs vont peu à peu se rapprocher au gré des aléas de l’existence. Malgré les jalousies, les disputes et les larmes, Louisa et Clem ne peuvent échapper à l’amour inconditionnel qui les lie.
Mon avis
J’ai vraiment beaucoup aimé ce livre. Je peux même dire que deux semaines après ma lecture il m’en reste quelque chose.
Les personnages principaux sont très américains je trouve. Ils leur arrivent toutes les catastrophes du monde mais toujours ils vont de l’avant, passe au dessus. Ce sont tous des personnages de caractères qui prennent l’initiative, qui ne se laissent pas marcher sur les pieds. Il y a des doutes mais toujours balayés rapidement. Finalement, si l’on se contente de ça, le livre devient je trouve odieux parce qu’on a l’impression de l’avoir déjà lu. Finalement, Julia Glass en fait un livre très très attachant. Pour moi, cela tient à l’histoire de fond et à l’écriture.
L’histoire de fond, c’est l’histoire des deux sœurs. Je l’ai aimé parce que je l’ai trouvé réaliste (parce que je pense que je pourrais faire la même chose avec mon frère, même si l’histoire de la jalousie et de la haine connaît pas) : deux sœurs qui vivent loin l’une de l’autre mais qui peuvent parcourir le pays entier pour se rejoindre quand il y en a une qui a un coup de blues, qui a besoin d’aide. Le côté jalousie (uniquement dans l’adolescence) vient que c’est deux sœurs. La construction, où les deux sœurs parlent en alternance, donnent un peu plus de profondeur à la relation parce qu’on ne s’identifie ni à l’une ni à l’autre. On s’identifie au duo qui ne fait plus qu’un seul personnage. Je suis plus sceptique pour le premier chapitre où l’alternance se fait dans un même chapitre alors que par la suite c’est par chapitre. Cela donne une impression de rapidité, limite de la superficialité (peut être dans l’idée de rendre la jeunesse et l’impulsivité des deux sœurs). Après le livre acquiert une lenteur qui fait le contraste avec le caractère des personnages et c’est ce que j’ai aimé. On a vraiment l’impression de les suivre pendant les vingt-cinq ans de l’histoire. Si elle était restée sur la même construction que le premier chapitre, cela aurait été moins bon. L’écriture est douce, lente et finalement, Julia Glass arrive à être dans la tête des deux sœurs tout en racontant les péripéties.
Du coup, il faut absolument que je trouve les poches des deux premiers.
D’autres avis
Les enthousiastes : Keisha et Cathulu.
Les sceptiques : Manu et Sylire.
D’autres avis sur Babelio (merci à eux !!!!)
Références
Louisa et Clem de Julia GLASS – traduit de l’anglais (États-Unis) par Anne Damour (Éditions des 2 terres, 2011)
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