Présentation de l’éditeur
Antonio José Bolivar connaît les profondeurs de la forêt amazonienne et ses habitants, le noble peuple des Shuars. Lorsque les villageois d’El Idilio les accusent à tort du meurtre d’un chasseur blanc, le vieil homme quitte ses romans d’amour – seule échappatoire à la barbarie des hommes – pour chasser le vrai coupable, une panthère majestueuse …
Mon avis
Cela faisait longtemps que je voulais le lire ce livre vu tous les avis positifs que je lisais ; j’ai profité du challenge Le tête en friche pour le faire enfin. J’ai bien aimé mais ce n’est pas un coup de cœur.
J’ai ressenti la même chose que lors de la lecture du livre de Supervielle (faut dire que je l’ai lu juste après) : un calme apaisant, une bouffée d’oxygène mais ici pas du à une écriture aérienne mais à une histoire. Un homme lit des romans d’amour parce qu’il est seul et que c’est la seule chose qui l’aide à relativiser (voire à surmonter) sa solitude et les mises à l’écart des gens « civilisés » et des Shuars à la fois. Il n’est d’aucun monde et c’est le roman d’amour qui l’aide à être ailleurs et d’ailleurs (à la fin c’est quand même ce qui va faire que l’on ne va plus forcément le considérer que comme le chasseur de la panthère). Cet homme est cependant celui auquel on fait appel lorsque une panthère sème la terreur dans la forêt, et ce à cause des chasseurs ou des gens qui détruisent l’habitat naturel. C’est un plaidoyer pour la nature, l’acceptation de l’autre … Tout ça est très bien écrit, dans un style facile à lire, épuré d’un maximum de futilité.
Ce qui fait que ce n’est pas un coup de cœur, c’est que j’aurais aimé mieux le connaître ce vieux qui lisait des romans d’amour, que j’aurais aimé vivre dans ce village, que j’aurais aimé connaître mieux les Shuars, que j’aurais aimé que ce soit plus long et plus développé parce que là on m’a raconté une belle histoire mais je n’ai pas réussi à m’immerger dans le monde du vieux qui lisait des romans d’amour.
Le mot nouveau (à 28 ans, on en apprend tous les jours)
cardinalice : d’après le petit Robert, c’est, ce que je me serais douté toute seule même si je ne m’appelle pas Robert, qui appartient aux Cardinaux. Comme dans le livre, on le dit d’une couleur, je pense que l’on parle d’un type de rouge mais bon je suis pas sûre non plus. Ah, je vois que dans toujours le même petit Robert, on parle de pourpre. Si vous avez un avis, n’hésitez pas !
J’aurais pu aussi chercher comment on définit amour dans le dictionnaire mais bon un billet n’aurait pas suffit.
Références
Le vieux qui lisait des romans d’amour de Luis SEPÚLVEDA – traduit de l’espagnol (Chili) par François Maspero (Points Seuil, 1995)
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