La douce tranquilité des samedis d'Alexander McCall Smith

Quatrième de couverture

Quand son amant Jamie, le pere du petit Charlie, devient l’ami d’un compositeur en résidence à Édimbourg, Isabel lutte contre un sentiment de jalousie. Au cours du dîner, elle fait la connaissance d’une femme dont le mari, professeur à la Faculté de médecine, est accusée d’avoir menti au sujet d’un médicament récemment mis sur le marché. Impossible que ce spécialiste renommé ait commis une faute aussi élémentaire que grave ! Comment, alors, expliquer la mort tragique d’un de ses patients ? L’honneur d’un homme est en cause, et les enjeux financiers, considérables. Isabel pourra-t-elle jamais retrouver la douce tranquilité de ses samedis ?

Mon avis

Je vous ai déjà parlé des « enquêtes philosophiques » d’Isabel Dalhousie ici et . Je vais quand même récapituler pour ceux qui auraient séché ! Isabel Dalhousie vit à Édimbourg et est rédactrice en chef de la revue d’Éthique appliquée (revue qu’elle a racheté dans l’épisode 4 suite à une tentative de putch de deux membres du comité de rédaction). Elle est donc une philosophe qui réfléchit à notre vie de tous les jours. Le problème c’est qu’elle réfléchit un peu trop (est-il éthique de manger du chocolat ?), qu’elle peut agir assez bêtement (elle agit de manière éthique mais ne se rend pas compte qu’elle peut blesser les gens) et surtout elle se mêle des histoires de tout le monde. Dans les précédents épisodes (celui-ci est le cinquième), elle a eu un enfant avec l’ex petit ami de sa nièce Cate. Le père, Jamie, musicien, a quatorze ans de moins qu’elle. Elle était donc plus ou moins faché avec Cate, sauf quand celle-ci avait besoin d’aide à sa boutique de produits italiens. Elle se demandait aussi comment être un couple avec Jamie et si elle était une bonne mère du haut de ses quarante ans. Malgré toutes ses occupations et interrogations, elle trouvait quand même le moyen de s’occuper des problèmes du tout Édimbourg (et parfois même de sa banlieue).

Ici, elle cherche à comprendre comment un médecin s’est retrouvé discrédité après la mort d’un patient suite à l’injection d’un vaccin (vous notez comme je suis l’actualité…) visant à contrecarrer la résistance aux antibiotiques. En effet, le médecin avait rédigé un rapport préalable positif malgré deux cas de complications lors de la phase expérimentale. On retrouve ici la question. Peut-on sacrifier quelques vies pour en sauver plusieurs ?

Du côté de sa vie personnelle, on découvre qu’Isabel peut éprouver des sentiments normaux, c’est-à-dire des sentiments qu’on n’arrive pas forcément à analyser. Ici, c’est la jalousie ! Et je peux vous dire qu’elle n’est pas jalouse qu’un peu de tous les gens qui tournent autour du beau Jamie. En filigrane, on retrouve aussi Eddie, l’employé de Cate qui prend une place de plus en plus importante même si on ne sait toujours pas pourquoi il n’aime pas les gens. Je me demande si Alexandre McCall Smith va nous le dire un jour…

J’ai trouvé que ce roman était aussi agréable à lire que les précédents. Ce n’est pas d’une grande prétention mais ça détend. Parfois c’est bien aussi ! Je demande même si je ne vais pas mettre le sixième tome dans mon challenge Lire en VO… sinon il faudra que j’attende encore un an !

P.S. J’ai trouvé une autre fan d’Isabel Dalhousie. C’est ici.

Références

La douce tranquilité des samedis d’Alexander McCall SMITH – traduit de l’anglais par Martine Spokan (Éditions des 2 terres, 2009)


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