Quatrième de couverture
Le château des Audley fut jadis le théâtre d’un crime. Ce meurtre non élucidé est resté imprimé dans la mémoire des habitants du village comme une malédiction… Cette fatalité pèsera-t-elle sur les différents personnages du roman ? Car il est à peu près sûr qu’un sombre destin plane sur le baron Audley et sa très belle épouse. Effrayant machiavélique, ce roman est à classer parmi la littérature à sensation d’Alexandre Dumas, de Wilkie Collins et de Dickens, annonçant les detective novels et les thrillers.
Mary Elizabeth Braddon est née en Angleterre en 1837. Le secret de Lady Audley parut en feuilleton en 1862 et assura à l’auteur gloire et fortune. Elle publia quelque soixante-dix romans, pour la plupart des crime novels, et choqua en son temps les lignes de vertu qui l’accusèrent de pervertir l’esprit des jeunes générations. Parmi ses admirateurs, on trouve Thomas Hardy, Stevenson et Tackeray.
Mon avis
J’avais ce livre dans ma PAL depuis la lecture de L’affaire Road Hill House de Kate Summerscale. Alors quand Lou a proposé son challenge Mary Elizabeth Braddon (lire un livre de cette auteur avant la fin décembre de cette année), je me suis inscrite ! Et après Karine:) a proposé son challenge « English Classics » (lire deux classiques anglais avant fin décembre 2010) et qu’en plus on pouvait se servir du même livre pour les deux challenges : je me suis inscrite aussi.
Après cette petite digression, je vous donne enfin mon avis. Vous aurez remarqué que la quatrième de couverture ne dit rien de l’histoire. Et bien, je ferais la même chose. Parce que si je la résumais je gacherai votre lecture. En effet, on devine comment va se terminer l’histoire à la page 140 environ sur 470 (parce qu’avant on n’hésite encore à se dire que ça peut être ça) et même le petit rebondissement qu’il y a à la fin, on le devine à cause de titre de chapitre trop explicite. C’est tout simplement qu’il ne faut pas lire ce roman comme un roman policier même si il y a disparition, meutre, tentative d’assassinat.
C’est un roman qui est extraordinaire pour l’atmosphère qu’il distille en vous. Angoissante, étouffante (on est dans un château quand même) et surtout très victorienne. Même si j’avais deviné l’histoire, je n’ai pas pu lacher ce livre. Les quelques fois où je n’avais pas la tête à lire et que j’ai quand même pris le livre, il a réussi à me faire tout oublier.
C’est donc un très bon livre, il faut juste savoir ce qu’on lit !
Je pensais avoir terminé le challenge de Lou, mais je vais en lire d’autres sûrement…
D’autres avis
Ceux de Philo, de Virginie, de Argantel, …
Aussi sur le forum The inn at Lambton.
Références
Le secret de lady Audley de Mary Elizabeth BRADDON – traduit de l’anglais par Madeleine Jodel (Rivages poche / Bibliothèque étangère, 2001)
Laisser un commentaire