Vous désirez partir en Inde, vous n'avez pas les moyens, pas la disponibilité, peur de la tourista (ou de toutes autres affections et pathologies pouvant atteindre la personne dépassant le seuil de sa maison) : lisez ce livre. Il est sans danger et vous imerge, en peu de temps, dans une autre culture.
J'ai fait ce voyage en Inde grâce à Monsieur BOB et Madame Charlotte (lecture en partenariat avec 10/18) et je les remercie beaucoup pour cette lecture. Maintenant trêve de plaisanterie. Passons à un semblant de résumé.
Vish Puri, signifiant l'homme qui exauce les voeux en "sabir anglo-hindi", est le meilleur détective privé d'Inde. Et même meilleur que Sherlock Holmes : on apprend que celui-ci à voler toutes ces idées sur la criminologie à des Indiens. Rien que ça ! Il est entouré de toute une équipe diablement efficace, jamais d'erreur, toujours parfaites. Dans la vie privé, avec sa femme, sa mère et ses employés de maison c'est un gros nounours qui montre toute sa générosité qu'il laisse parfois s'exprimer au delà de son chez lui.
Dans ce volume, il mène des enquêtes cocasses (enquêtes prénuptiales), des enquêtes dangereuses (un avocat non corompu, chose rare en Inde, lui demande de l'innocenter dans le meurtre d'une de ses employées de maison). On lui tirera même dessus, sur son propre toit mais un piment très fort le sauvera. C'est sa mère qui se chargera de cette enquête parce que dans cette famille, on a le sens de l'aventure et de l'enquête (le père était policier).
Le livre vaut son pesant d'or pour les morceaux d'Inde qu'il nous raconte, ou plutôt des Indes : celles des pauvres, des paysans, des petits gens à côté de celle de ceux qui profite du boom de l'Économie. L'auteur sait de quoi il parle car d'après la présentation que l'éditeur nous fait de l'auteur, il est "marié à une journaliste indienne", vit entre Londres et Dehli. Il a aussi été reporter en Ine pendant plusieurs année pour l'Associated Press.
C'est un premier roman. Je ne peux que vous encourager à le lire.
Et même que maintenant je sais dire des insultes en pendjabi, na !
L'avis de Mazel qui l'a aussi lu dans le cadre du partenariat Blog-o-book – 10/18.
Références
L'homme qui exauce les voeux de Tarquin HALL – traduit de l'anglais par Anne-Marie Carrière (Domaine policier – 10/18, 2009)
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