Quatrième de couverture
Quoi de plus délicat que les relations entre un veuf inconsolable et une fille qui ne ressemble pas à sa mère ? À New York, l’implacable docteur Sloper vit seul avec son unique enfant, Catherine, un être vulnérable. Une vieille tante écervelée papillonne entre eux. Un soir surgit un jeune homme au visage admirable… Dans la vénérable demeure de Washington Square, le quatuor est en place pour jouer un morceau dissonant.
Mon avis
Mon premier Henry James ! Bien qu’en ayant plusieurs dans ma PAL, c’est un auteur qui me faisait assez peur. Je pensais qu’il avait un style un peu compliqué pour moi … Mais je crois que j’ai commencé par le bon volume pour découvrir cet auteur. L’histoire est plutôt bien : la fin bien qu’un peu triste me plait beaucoup parce qu’inattendue et pleine d’ironie. Mais c’est surtout l’auteur (et le traducteur) qui fait de ce livre un très bon livre. Le docteur Sloper, le père de Catherine (la jeune fille amoureuse), vous fait des répliques à la docteur House… Sloper ne s’intéresse pas vraiment à sa fille comme un père mais plutôt comme un observateur extérieur : il la regarde avec objectivité mais cette objectivité brisera sa confiance en les autres tout comme le fera le faux amour du jeune homme. Quant à la tante, comme on dit: avec des amis pareils, pas besoin d’ennemis. Ces quatre personnages de la bonne société New-Yorkaise, Henry James les décrit fort bien. On s’y croirait. En fermant ce livre, on pense juste « pauvre Catherine » …
D’autres avis
Celui de Folfaerie (elle y parle aussi du film), de Caroline, de Fanny Lombard, de Erzébeth, de Nanne, de Katell … et c’est un des livres préférés d’Emjy
À noter : Cléanthe s’est fixé comme autochallenge de lire toutes les nouvelles d’Henry James. Pour l’instant, elle en a lu cinq … Cela promet des billets très intéressants !
Références
Washington Square de Henry JAMES – traduit de l’anglais par Claude BONNAFONT (Liana Levi – collection piccolo, 2002)
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