Je n’avais absolument rien compris à la quatrième de couverture et pourtant elle disait plein de choses pour aider à comprendre cette nouvelle. Donc je ne vous l’ai pas mis et j’ai essayé de dire ce qu’on peut attendre de cette nouvelle.
Andreï Vassilievitch Kovrine, un maître en philosophie, c’est-à-dire un professeur d’université (ils ont l’air d’avoir une vie très compliquée ces professeurs de philosophie) est très fatigué et souffre des nerfs. Il est invité chez les Pessotski. Il s’agit de son ancien mentor Iegor Semionovitch, dans le sens où c’est lui qui l’a éduqué, et de sa fille Tania. Iegor Semionovitch est très réputé pour ses connaissances en horticulture. Cela vous laisse deviner comment règne la nature dans la maison et comment on doit être au calme dans une telle maison. En effet, le professeur retrouve une certaine paix de l’esprit surtout qu’il est tendrement aimé là bas. Par le père d’abord qui le considère comme son fils et par Tania qui depuis ses 14 ans pense qu’il ne pourra aimer qu’elle. En plus, il n’arrête pas de lui dire qu’il est le plus intelligent de la terre et qu’eux ne sont que stupides. On peut tout de suite penser qu’il ne peut qu’être bien.
Là-dessus, il a une apparition, celle d’un moine noir, qui lui confirme qu’il est élu pour faire de grandes choses. Il commence alors à devenir vaniteux. pourtant, les conséquences ne vont pas se faire sentir tout de suite puisqu’il va tout de même se marier avec Tania. Mais en fait non tout cela va se terminer tragiquement.
Passons maintenant à ce que j’ai ressenti : Tchekhov décrit la maison des Pessotski de manière très minutieuse, comme si il faisait de la dentelle ou comme si on était dans un magasin de porcelaine. Le truc est que dans un magasin de porcelaine, il y aura toujours à un moment un éléphant. On attend ce qui va se passer en retenant son souffle. La faim m’a un peu déçu car elle semble moins dentelé et un peu trop vite expédié. C’est souvent ce que je ressens avec les nouvelles. On s’habitue à une écriture et à un environnement puis après tout se détruit trop vite.
Références
Le moine noir de Anton TCHEKHOV – traduit du russe par Gabriel Arout – traduction relue par Anne Coldefy-Faucard (Horay, 2004)
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