Quatrième de couverture
En 1883, Sarah Bernhardt et Edmond La Grange dominent le théâtre mondial. Déterminé à faire fructifier sa renommée naissante après sa triomphale tournée américaine, le jeune Oscar Wilde se rapproche de ces deux monstres sacrés. Installé à Paris, il travaille avec La Grange à une nouvelle traduction d’Hamlet qui promet de faire des étincelles. Mais, pour l’heure, elle fait surtout des victimes… La compagnie La Grange est frappée par une série de disparitions mystérieuses, et Oscar Wilde est bien décidé à en trouver le responsable. Entre jalousies artistiques, vices cachées et secrets de famille, le poète dandy découvre l’envers peu reluisant du décor flamboyant du Paris fin de siècle.
Mon avis
J’ai lu les trois volumes de cette série (je n’ai jamais fait de billets sur les deux premiers parce que je ne savais pas quoi dire) et c’est mon volume préféré. D’habitude, on suit les enquêtes d’Oscar Wilde et de son acolyte Robert Sherard à Londres un petit peu plus tard (puisque Oscar Wilde est marié et père de deux enfants alors qu’ici il est célibataire). On retrouve Arthur Conan Doyle, James Matthew Barrie … enfin les grands noms de la littérature de l’époque.
Ici, on est à Paris dans le milieu du théâtre dans les années 1880. Oscar Wilde et Robert Sherard, dont est décrite ici, la première rencontre et donc la première aventure gagne en profondeur (surtout Robert Sherard) car ils ne sont pas décrits par rapport à d’autres et dans leurs relations aux autres. On découvre aussi les coulisses du Paris de l’époque, les médisances, les ragots, les sensibilités d’artistes … Comme d’habitude avec Gyles Brandreth fait de tout cela un très bon arrière plan d’une enquête où je ne devine jamais le coupable (et cela m’énerve depuis trois tomes) et surtout pleine de rebondissements (je me trouve des excuses là).
Pour justifier le fait que ce manuscrit paraisse seulement maintenant, Brandreth fait intervenir Conan Doyle au début et à la fin du livre. Au début, pour lui soumettre le manuscrit de l’aventure et lui expliqué que cette affaire n’est pas conclu et à la fin pour que Conan Doyle livre ses conclusions (et les confronter avec celles de Wilde).
Je me répète peut être mais dans les premiers tomes, j’avais ressenti un certain essoufflement au milieu du volume et là cela n’a pas été le cas et je pense que c’est le fait que les protagonistes se déplacent dans des endroits plus connus pour moi en tout cas.
Comme Matilda (qui l’a lu aussi), j’attends avec impatience le quatrième tome (pourtant elle n’a pas aimé ce tome) !
Références
Oscar Wilde et le cadavre souriant de Gyles BRANDRETH – traduit de l’anglais par Jean-Baptiste DUPIN (10/18, 2010)
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