Ils ne savent pas choisir la traduction des titres ! Cela ne parle pas ce titre et surtout cela ne parle de rien, mais de rien du tout.
Ce film est l’adaptation du pastiche de Nicholas Meyer The seven-per-cent solution (que j’ai dans ma PAL bien sûr).
L’idée est que depuis le mariage de Watson et de Mary Morstan, Sherlock Holmes est devenu accro à la cocaïne. Watson, appelé par Mrs Hudson, se rend compte des dégâts lors d’une visite (notamment de sa paranoïa envers Moriarty, qui est ici présenté comme le précepteur de mathématiques de Mycroft et Sherlock quand ils étaient jeunes). Comme à son habitude, Watson va chercher à aider le grand détective. Après la lecture d’un article écrit par Freud, il décide que c’est ce qu’il faut à son ami. Pour cela, il va requérir l’aide de Mycroft car bien sûr, Sherlock, sans subterfuge, refusera de quitter Londres pour aller dans le cabinet du docteur.
Avec la complicité de Moriarty et un plan machiavélique, Watson et Mycroft arrivent à leurs fins. Freud commence tout de suite le traitement en l’hypnotisant. S’en suit une phase où Sherlock vacille, dort, voit des cafards, mygales et autres joyeusetés. après un temps certain, il est en rémission et fait la connaissance d’une autre patiente, célèbre (dans le film et dans la réalité puisqu’il s’agit de Vanessa Redgrave), qui a été malade de la même manière.
Or, celle-ci disparaît. Freud enjoint Sherlock de mener l’enquête. Sherlock hésite pensant ne pas être à la hauteur mais le fait quand même. Nous avons alors droit à la visite de Vienne, à une poursuite de train, une bataille d’épées sur le toit d’un wagon (pas dedans car le cameraman avait peur de se faire mal) …
La fin nous apprendra pourquoi Sherlock se drogue, pourquoi il voue une telle haine à Moriarty et que sont devenus les parents des frères Holmes. J’avoue que là j’ai des doutes tout de même et à mon avis (en tout cas je l’espère), dans le livre, c’est un peu mieux amené parce qu’ici cela ressemble à une explication psychologique que l’on peut voir à la télé.
J’ai adoré ce film car il est très vivant. On ne s’ennuie pas, ce qui est tout de même une qualité essentielle pour un film. Il y a une variété de situations mais aussi une variété de décors impressionnants (et que j’aime les décors grandioses). Le seul défaut des personnages vient de Sherlock Holmes. Quelle idée de mettre un Sherlock blond (c’est comme le James Bond blond même si il faut le dire, quand il apparaît sur l’écran, il ne gâche pas l’image) ! On oublie facilement ce détail grâce à un jeu convaincant. Les trois personnages masculins principaux, Sherlock, Watson et Freud, ont un jeu très typé où on retrouve les mimiques des deux personnages mais aussi pour Freud des attitudes marquées. Vanessa Redgrave, très belle avec sa chevelure rousse, est moins présente et je l’ai trouvée un peu évaporée.
Maintenant, il ne me reste plus qu’à lire le livre … qui est en dessous d’autres livres.
Références
Sherlock Holmes attaque l’Orient-Express – un film de Herbert Ross (1976) avec Alan Arkin (Sigmund Freud), Vanessa Redgrave (Lola Devereaux), Robert Duval (Dr. Watson), Nicol Williamson (Sherlock Holmes), Laurence Olivier (Professeur Moriarty).
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