Quatrième de couverture du tome 1
Billy, Charlie et Black Tom sont inséparables. Et pour cause : impossible de survivre seul dans l’East End londonien, peuplé de faux mendiants, de vrais rufians et de franches canailles ! Heureusement, les trois amis peuvent compter sur la protection d’un certain Sherlock Holmes, pour lequel ils font parfois office d’espions des rues …
Mais lorsque la fiancée de Black Tom est kidnappée sous leurs yeux, nos héros vont devoir mettre au plus vite à profit les leçons de leur mentor pour la retrouver saine et sauve… en s’adjoignant les services d’un quatrième larron pour le moins inattendu [c’est un chat qu’ils appelleront Watson]. Place aux « Quatre de Baker Street », la plus jeune équipe de détectives de l’époque victorienne !
Quatrième de couverture du tome 2
Londres, 1890.
Billy, l’apprenti détective, Charlie, la petite fille grimée en garçon, et Black Tom le monte-en-l’air sont trois gamins des rues unis par une solide amitié. Accompagnés du matou Watson, ils arpentent les bas-fonds de l’East End, menant enquêtes, filatures et autres missions de confiance pour le compte d’un certain … Sherlock Holmes. Dans ce nouvel opus, nos trois héros attachants et gouailleurs se retrouvent mêlés à une ténébreuse affaire impliquant des révolutionnaires russes exilés à Londres et la police secrète du Tsar…
Une nouvelle enquête passionnante où les Quatre de Baker Street vont encore devoir déjouer machinations, trahisons et mauvais coups !
Mon avis
J’avais repéré ces bd mais ce sont les avis de Matilda (je vous conseille d’aller les voir car ils comportent des anecdotes rigolotes) qui m’ont décidé à me les procurer. J’ai aimé bien évidemment les personnages et les histoires.
Les trois personnages principaux sont attachants d’autant plus qu’ils ne se définissent pas par rapport à Sherlock Holmes qui n’est pas présent dans les enquêtes sauf aux fins pour les féliciter de leur travail. Chacun a sa propre personnalité et trouve sa place dans le groupe : un intello, un emporté et un(e) qui symbolise souvent la voix de la sagesse. On nous explique en creux les histoires difficiles de ces trois enfants. Pourtant ils ont de l’humour et une joie de vivre (il croit en leur avenir) qui rend leurs aventures très savoureuses.
Dans les deux tomes, les auteurs s’attaquent à des thèmes omniprésents dans le Londres fin-de-siècle, les maisons de plaisir et les exilés russes, et ceux avec un grand réalisme et sens du détail. Dans la même idée, la reconstitution de Londres et les détails des dessins, notamment des bâtiments ou des rues, sont admirables.
Pour les couleurs, la seule chose que je peux vous dire c’est que les personnages ressortent sans masquer le décor. Cela donne une impression harmonieuse.
Si on voulait résumer, je dirais à quand le troisième !
Références
Les quatre de Baker Street de J.B. DJIAN et Olivier LEGRAND pour le scénario et de David ETIEN pour le dessin et la couleur (Vents d’Ouest)
- Tome 1 : L’affaire du rideau bleu (2009)
- Tome 2 : Le dossier Raboukine (2010)
Pour information, Arthur Conan Doyle est né le 22 mai 1859 ! Cela fait donc juste 152 ans.
Laisser un commentaire