Cecile's Blog

Sherlock Holmes et le mystère du Palio de Luca Martinelli

Quatrième de couverture

L’intrigue part d’un fait avéré de la saga de Sherlock Holmes : le séjour du détective londonien en Italie alors que tout le monde le croit mort. Sa mission est de reconstituer le réseau des agents britanniques. Mais à peine arrivé à Florence, Holmes entend parler d’un homicide advenu à Sienne dans lequel serait impliqué un Anglais et qui pourrait bien compromettre sa mission. Il s’y rend sur-le-champ. Convaincu de l’innocence de son compatriote, il cherche à dénouer le piège dans lequel celui-ci est tombé. Assisté par le petit Federigo, fils de son aubergiste, Holmes découvre vite des indices étonnants qui le plongent dans l’effervescence du Palio, la célèbre course de chevaux siennoise …

Mon avis

Ce livre m’a fait passer un très bon samedi après-midi la semaine dernière (aujourd’hui j’ai été faire les magasins). Il est à noter que c’est un des premiers pastiches italiens que l’on peut lire en France (en tout cas à ma connaissance).

L’histoire est exactement celle racontée dans la quatrième de couverture donc je n’y reviens pas à part pour dire que le scénario est assez original, tout en étant assez proche des histoires que l’on peut trouver dans le Canon. La résolution m’a personnellement bluffé.

Dans ce livre, on peut dire qu’il y a deux personnages : Sherlock Holmes et Sienne. On découvre un Sherlock Holmes assez détendu, je trouve, malgré le fait que sa mission met en jeu la sécurité de l’Empire. Il est un peu en pause, me direz-vous,mais bon le suspect est quand même agent secret. Sherlock Holmes prend le temps  de faire du tourisme, de comprendre les Siennois en discutant avec eux, de prendre la défense du petit Federigo face à son père. On a donc un Sherlock Holmes qui finalement s’intéresse aux autres autrement que comme énigmes ou vecteurs de résolution d’énigme. C’est assez étonnant je trouve.

Je suis ressortie en espérant aller à Sienne au moment d’un des Palio. Cela ressemble à une course de chevaux mais cela a l’air beaucoup plus compliqué dans les règles mais aussi dans la symbolique. Même la description de la ville est intéressante et on sent Luca Martinelli amoureux de sa ville.

En conclusion, une lecture très agréable et un pastiche de bonne qualité !

Références

Sherlock Holmes et le mystère du Palio de Luca MARTINELLI – traduit de l’italien par Lise Caillat (Éditions Joelle Losfeld, 2011)


Commentaires

10 réponses à “Sherlock Holmes et le mystère du Palio de Luca Martinelli”

  1. luca martinelli ! je l’aime beaucoup – ai lu un polar de lui en italien, c’était épatant !

  2. je me suis plantée, j’ai confondu luca martinelli dont ceci est le premier roman (il est journaliste), et Lucentini, auteur de polars italiens
    pffffft que je suis bête ! 😀

    1. Avatar de cecile
      cecile

      Lucentini, c’est celui qui a écrit avec Fruttero (?). Si oui, j’en ai deux dans ma PAL mais à Paris. Tous les gens que je lis disent que c’est trop bien !

  3. c’est lui même – si tu en as dans ta pal, sors les – tout le monde a raison = c’est excellent ! 😉

    1. Avatar de cecile
      cecile

      Ils sont à Paris 🙁

  4. Avatar de Matilda
    Matilda

    Je l’ai vu chez Gibert Joseph aujourd’hui et ça a l’air sympa 😀 Mais bon trop cher pour moi en ce moment alors j’attendrais qu’il soit en occasion ^^

    1. Avatar de cecile
      cecile

      @ Matilda : tu connais ma réponse 🙂

  5. Avatar de ZOZO
    ZOZO

    Personnellement, je pense qu’il doit y avoir un problême d’écriture ou de traduction.

    J’ai trouvé l’intrigue sans épaisseur, aucune fausse piste, pas d’originalité…

    Les descriptions des petites manies d’Holmes sont terriblement fades. Son attitude, ses addictions, ses mouvements d’humeur nous sont décrits avec une pauvreté de vocabulaire irritante. Est-ce le fait de l’auteur ou du traducteur?

    Il y a beaucoup de longueurs, servant le plus souvent à vous annoncer le prochain chapitre…

    Concernant le traitement du personnage d’Hollmes, son intelligence ne se cantonne que dans une mégalomanie qui ne force jamais l’admiration car l’intrigue est souvent minimaliste.

    Ma critique est un peu dure, mais je pense que s’attaquer à un personnage aussi complexe pour un premier roman était une expérience peut-être trop ambitieuse.

    Martinelli est surement très fiere et attachée à sa ville, mais cela ne peut pas prendre le pas sur le personnage d’Holmes dont mon imaginaire a été nourri par des écrits bien plus entrainant, comme par exemple l’exercice de Caleb Car « le secrétaire italien ».

    Pour résumé, en tant que fan de l’italie (et du palio qui est une expérience à vivre) et d’Holmes, je fus très déçu…

    1. Avatar de cecile
      cecile

      @ ZOZO : merci de votre avis si détaillé et très intéressant car il contrebalance le mien.
      Pour le « secrétaire italien », il faut absolument que je le relise car j’avais trouvé Mycroft trop présent, Holmes trop absent et je me rappelle avoir trouvé ça long malgré la brièveté du bouquin. Pourtant, je ne lis que des avis positifs qui complètent le vôtre. Vous avez en plus l’air de vous y connaître en SH.

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