Bien sûr, je tiens de Niki cette découverte (elle a dit qu’elle nous dirait pour le tome 2).
Arbuckle, inspecteur-chef, travaillant au Yard est un vieux inspecteur ronchon et efficace muni d’une ex-femme Mildred Armitage, Milly pour les intimes. Il soupçonne sir Walter de ne pas faire des choses tout à fait légal avec sa comptabilité. Du coup, il a kidnappé le comptable Alcorn et le retient chez lui avec une bouteille. Pour inciter le gredin à témoigner, Arbuckle demande à Lord Dravott la grâce royale. Celui-ci lui envoie sa nièce Miss Mac Milan. Sur ce, le comptable se fait assassiner, sir Walter meurt, le gars qui a tué le comptable meurt, renversé par une voiture devant le Stevenson club où les puissants de ce monde se réunissent. Tout cela sur fond de meurtres de prostituées à Whitechapel ! Arbuckle a vite fait de déterrer un complot qu’il essaiera de résoudre dans le deuxième tome.
Il y a donc des allusions aux romans de Stevenson. Les grands de ce monde se retrouve donc au Stevenson club, il y a un tueur qui se fait appelé Mister Hyde et en plus l’Éventreur rôde dans les rues (mais c’est pas Jack). On retrouve même des éléments de l’Ile au trésor (là je ne peux pas dire car cela fait longtemps que je ne l’ai pas lu : une histoire de jeton (ou de tache) noir si j’ai bien compris).
Surtout, il y a des allusions à l’univers de Holmes : le chat s’appelle Mrs Hudson et elle est loin d’être aussi paisible que la logeuse du célèbre détective. Elle est comme un chien de garde en plus féroce : elle prévient de meurtres, de présence d’intrus (dont visiblement les policiers venus enquêtés au domicile de Arbuckle. Le chef de Arbuckle s’appelle Doyle (vous allez me dire que c’est un nom répandu en Angleterre mais tout de même). Et surtout il y a la phrase qui m’a fait mourir de rire. Arbuckle parlant à son subordonné, Stanford : « quand j’aurai besoin des conseils de Serlock Holmes, j’écrirai à Sir Conan Doyle ! En attendant … ROULEZ ! » Il y a aussi une allusion à Agatha Christie puisque le nom de la secrétaire de Arbuckle est Tuppence (j’ai pas vu le Tommy mais bon). J’arrête là pour les allusions littéraires mais à mon avis il y en a d’autres que j’ai loupé.
Les dessins aussi m’ont beaucoup plu car il ressemble aux dessins animés de Disney. Étienne Willem ne cherche pas le réalisme mais accentue tout et c’est très très drôle ! Les couleurs (dont vous pouvez juger sur la couverture) accentue cet effet dessin animé. C’est la première fois que je lis une bd avec une telle colorisation (il faut noter que « cet album a été initialement publié en octobre 2004 et que la présente édition constitue une version re-colorisée et re-maquettée).
Comme Niki le dit si bien, vivement le tome 2 !
Références
Vieille bruyère et bas de soie – tome 1 : la tache noire de Étienne WILLEM (scénario et dessin) et Ramon PANTOJA (couleur) (Paquet, 2010)
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